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 « DESTIEL ⊰ i want to understand you. »

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Castiel

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MessageSujet: « DESTIEL ⊰ i want to understand you. »   « DESTIEL ⊰ i want to understand you. » Icon_minitimeMer 10 Avr - 17:50

Dean & Castiel
« you desired my attention but denied my affection. »


Noms des participants : Dean Winchester and Castiel.
Date et moment de la journée : Un soir d'avril, dans les alentours de vingt-deux heures.
Lieu du RP : Bar Del Corso, Beacon Hills, Centre ville.
Statut du RP : OUVERT PRIVE COMMUN
Nom de l'intrigue en cours : Intrigue personnelle.



Dernière édition par Castiel le Mer 10 Avr - 18:00, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: « DESTIEL ⊰ i want to understand you. »   « DESTIEL ⊰ i want to understand you. » Icon_minitimeMer 10 Avr - 17:51

Les humains et leurs humanités. Je me tenais debout sur le toit d’un bâtiment d’où je ne connaissais pas le nom et ne cherchais pas à le savoir, les mains enfoncées dans mon imperméable. Je fronçais les sourcils en regardant la ville, écartant volontairement toutes pensées se rapprochant pour sujet de Dean ou de l’apocalypse. Je laissais mes yeux de mon esprit se concentrer sur diverses scènes de la vie nocturne citadine. Une prostitué en train de se faire tabasser par son mac, des sans-abris se battant, ou mourant à petit feu dans des cartons et des bouches d'égout. Des drogués en plein trip, sales et désespérés. Un violeur et sa victime. Une bande assoiffée de sang poursuivant un jeune homme noir dans les ruelles. Je plissais les lèvres et se concentrais, cherchant dans mes méandres des images de bonheur. Une mère chantant des berceuses à son bébé. Une femme et un homme en train de faire l'amour. Un abri pour SDF où un homme offrait de la soupe et du réconfort. Les images de tendresse et d'affection étaient cependant moins fortes que celle de haine, de désespoir et de solitude. Et même chez ceux qui semblaient heureux, il distinguait l'angoisse, la peur, la culpabilité, des douleurs sans nom. Je ne comprenais pas les humains. Mais je voulais savoir ce qui les poussait à continuer à vivre, alors que la plupart n'avait même pas la foi. Qu'est-ce que la vie offrait de si spectaculaire à ceux qui ne croyaient pas au miracle divin ? Pourquoi continuer à souffrir quand les moments de pur bonheur était si rare ? Particulièrement curieux au sentiment d’amour qui pouvait lier deux hommes. Je connaissais l'amour familial, proche de celui que j’éprouvais pour le Seigneur. Mais je ne connaissais rien de l'amour charnel. Et je savais qu'en se posant de telles questions j’étais sur une voie dangereuse. Mais il fallait ouvrir les yeux, mon passage sur Terre et même celui fait en enfer m’avait changé. M’avait pervertie à la désobéissance et à la rébellion. Mais je continuais à combattre, à me dire que Dieu était quelque part dans les siens, qu’il attendait que quelqu’un face le premier pas vers lui pour qu’en retour il dévoile ses secrets. A cette pensée, ma main effleura l’amulette de mon protéger et le retira lentement pour le porter jusqu’à hauteur de mon regard.

Si Dean avait foi en moi, j’aurais foi en Dieu. J’aurais foi en une dernière chance. J’aurais foi en Dean. Rangeant d’un geste attentionné l’amulette dans la seule poche interne de mon trench coat, proche de mon cœur, proche de ma grâce. Reprenant ma contemplation de ce soir d’avril, je vins à me demander si tous ses humains, tranquillement installé sur leur lit de fortune, noyant des journées morne et répétitive s’entaient que leurs fins étaient proche. Après mure réflexion, je compris que non, ils ne savaient pas. Car ils croyaient tous que la fin est calculée par des combinaisons scientifiques dans plusieurs décennies. Mais la science n’était que mensonge. Comme l’histoire. Les historiens avaient hormis d’écrire dans plusieurs de leurs écrits que les anges étaient intervenus plusieurs fois pour aider les hommes. Les humains avaient tant à apprendre et beaucoup d’entre eux se disait parfait mais en était loin. Il suffisait d’observer leurs âmes pour y voir la noirceur. Pris dans la lancée, je lançais mes pouvoirs dans les alentours, observant les âmes humaines proches de ma position. Et effectivement j’avais raison, des âmes noires, pleines de sang, de regret, de sentiments négatifs. Soudainement, une âme particulière et familière attire mon attention. Le cœur de mon récepteur battit un peu plus vite, me retirant bien vite à la contemplation de cette âme qui m’attirait étrangement vers elle. Je me tournais vers mon cœur, prêt à demander des explications à Jimmy mais ce dernier dormait paisiblement. Je me souvins qu’il m’avait demandé de l’endormir il y a quelque temps déjà et n’était toujours pas sortit de son sommeil. Ne m’attardant pas sur la réflexion que cette brusque accélération du cœur de Novak était initié par mes propres volonté, je déployais mes ailes et pris mon envol pour rejoindre mon protégé.

Restant en un premier temps invisible à ses yeux, je le trouvais ainsi, installé avec sa nonchalance habituelle à une table d’un bar. Tournant la tête vers l’entrée, je pus découvrir le nom de ce dernier. Un dit Bar Del Corso. Je ne cherchais pas la définition de ce nom, retournant simplement mon attention sur Dean. Il avait l’air si mal, si bouleversé, si torturé. J’aurais tant voulu prendre toute sa tristesse, tous ce qui le blessait, le libéré de tous ceci, le rendre vierge de tous maux. Je pris place sur la chaise en face de lui et baissais mes barrières de protection pour lui permettre de me voir. Je me préparais déjà à une réaction violente de sa part d’avoir encore apparut sans me signaler alors je pris la parole en premier, posant une question qui je savais resterais sans réponse mais ferait diversion : « Pourquoi les hommes boivent-ils pour oublier ? » La question avait sa réponse sous entendue dans cette dernière mais je voulais que Dean n’hausse pas le ton aujourd’hui. Pas d’apocalypse ni de Lucifer aujourd’hui, j’avais compris en m’autorisant à m’inviter à sa table mais en retour je voulais qu’il ne crie pas, qu’il ne me reproche pas mes attitudes tellement étrangères des siennes. Qu’il m’accepte pour ce soir comme tel. Ce n’était pas une requête, juste une demande silencieuse. S’il ne la comprenait pas et la transgressait, je partirais, tout simplement, rejoindre mes frères en guerre au Paradis.
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Dean Winchester


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MessageSujet: Re: « DESTIEL ⊰ i want to understand you. »   « DESTIEL ⊰ i want to understand you. » Icon_minitimeJeu 18 Avr - 16:11

Pourquoi le monde est si obscur ? Pourquoi le mal s’amuse à répandre douleur et souffrance au sein de toutes les familles ? Pourquoi est-ce que l’on souffre ? Pourquoi la vie est-elle ainsi ? Toutes ces questions que je me suis posée plusieurs fois, toutes ces questions auxquelles j’ai su apporté différentes réponses au fil du temps qui passe. Le monde est obscur car les forces du mal sont là, car on s’ennuierait si nous serions tous heureux à chaque fois. Le mal répand la douleur et la souffrance au sein de toutes les familles car il veut montrer sa force, sa puissance, de quoi il est capable. Il veut nous montrer qu’il peut nous réduire à néant, il veut nous montrer qu’il peut faire de nous tout ce que bon lui semble. La vie est ainsi parce que ce sont de grands abrutis qui finalement dirigent notre vie, ce qui doit nous arriver. Il y a de grands crétins qui ont créé l’amour, la douleur, la souffrance, la tendresse, le bonheur, le malheur …remettons évidemment tout ce qu’il y a de mauvais sur le dos de Lucifer, et tout ce qu’il y a de bon sur le dos de Dieu. Dieu n’est pas parfait, Dieu n’existe pas ou du moins plus. Si Dieu existait, laisserait-il ses fils et filles s’entretuer ? S’il existait, est-ce qu’il laisserait le Paradis et notre monde se casser la gueule ? Non. Je n’ai jamais eu foi en cet abruti qui ne se préoccupe pas de ses enfants et même de ses créations. La seule personne en qui j’ai foi, c’est Lui. Lui, cet ange qui m’a sauvé à plusieurs reprises de la perdition, cet ange qui m’aide, me soutient sans jamais baisser les bras. Cet ange qui finalement est le seul à me comprendre, à lire en moi comme dans un livre ouvert, le seul à savoir me parler et me rassurer. Le seul qui a toujours respecté mes choix et qui les a compris, le seul finalement qui ne m’a jamais jugé. Castiel est quelqu’un que j’admire, quelqu’un a qui je me suis réellement attaché, quelqu’un sur qui je peux compter, quelqu’un en qui j’ai confiance.

Je finis de nettoyer les armes, déposant la dernière dans le sac et je finis par fermer ce dernier dans un long soupire. Que vais-je faire ce soir ? Probablement profiter de ce calme terrifiant. Un calme qui m’inquiète. Quand c’est beaucoup trop calme, ça sent le roussit, et en général le mal n’est jamais bien loin. Je me dirige ensuite vers la salle de bain afin de prendre une bonne douche bien mérité après cette longue et fatigante journée. J’en profite pour me vider l’esprit, pour décompresser un peu restant quelques minutes sous la douche. Je ressors au moins vingt minutes plus tard, m’habillant et une fois fait, je m’installe sur le lit m’accordant une petite sieste d’une heure maximum.

Une sieste qui n’a pas durée bien longtemps à mon goût, j’ai l’impression que j’ai dormi à peine quinze-vingt minutes et c’est abominable. Quoiqu’il en soit, cette nuit je dormirais comme un bébé. Je me redresse, me frottant les yeux guettant l’heure. Pas de Sam en vue, il doit être en compagnie de Bobby, ou même pire, un autre démon ? Nous sommes habitués aux nouvelles lubies de Sam, mais par pitié, je souhaite qu’il cesse tout cela, en tout cas il m’aura tout fait. Quoiqu’il en soit, je pense l’appeler histoire d’avoir de ses nouvelles et que je cesse de me faire tous les scénarios possibles et même inimaginables. Il ne me répond pas, je tombe directement sur sa messagerie. Je lâche un long soupire avant de laisser un message, lui demandant de me rappeler rapidement puis je raccroche et dépose mon téléphone contre mon front, tentant de penser à autre chose. Comment y arriver ? J’en ai marre de me faire du souci pour Sam, je sais qu’il est grand, majeur et vacciné et qu’il fait ce que bon lui semble mais il est bien trop naïf. Je me frotte le visage avant d’enfiler ma veste, rangeant mon téléphone dans la poche de cette dernière puis, je prends les clefs de l’impala pour me diriger vers le bar de la ville. Je me gare juste en face vu qu’il y a de la place puis j’entre dans le bar et regarde autour de moi, balayant le bar du regard pour voir s’il n’y a pas un visage familier, mais non, aucun…et c’est tant mieux. Je m’installe ensuite à une table et demande un verre de whisky pour commencer la soirée de manière soft. Je remercie le serveur/barman qui me dépose le verre ensuite en face de moi et je bois quelques gorgées, me laissant petit à petit me noyer, me perdre dans mes pensées. Mais, quelque chose ou plutôt quelqu’un m’en sortit. Je ne peux m’empêcher de sursauter à l’apparition soudaine de l’ange. Un jour, il réussira à me décrocher une crise cardiaque. Je m’apprête à faire une remarque mais il me pose une question, une question surprenante. Je l’observe, me retenant de dire quoique ce soit à propos de son entrée fracassante puis je regarde le verre et regarde le liquide ambré. C’est une très bonne question que moi-même je ne me suis jamais posée. Je lâche un long soupire avant de finalement ramener le verre à nouveau à mes lèvres, buvant le reste de whisky puis je repose le verre vide sur la table et relève les yeux en direction de l’ange.

« Parce que les Hommes sont faibles, certains oublient leur problème en s’amusant, d’autres en s’évadant dans une autre réalité puis tu as les personnes comme moi qui préfèrent boire et laisser les effets de l’alcool t’emmener dans un autre monde. C’est bien mieux de tout oublier en l’espace d’un instant, d’un soir plutôt que de laisser la réalité te dévorer petit à petit. »

Mes paroles me surprennent, elles m’écœurent même. Je doute également que Castiel comprenne ce que je viens de lui raconter. Je relève les yeux en sa direction avant de lâcher un long soupire et de finalement lui dire :

« Non, finalement oublie ce que je viens de te dire. Retiens juste que les Hommes sont faibles. »

Je n’ai pas envie de parler de Sam, je n’ai pas envie de parler de cette Apocalypse, je n’ai pas envie de parler business, je n’ai pas envie de parler de tout sa. Ce soir j’ai juste envie de m’échapper, j’ai juste envie de vivre ‘comme tout le monde’, rien que ce soir, j’ai envie de laisser Michel, Lucifer, Sam et compagnie de côté et penser à autre chose, penser un peu à moi certainement ce qui me fera probablement le plus grand bien. J’observe l’angelot en face de moi, tout de même surpris de le trouver ici. Une information à me communiquer ? Ou vient-il seulement me tenir compagnie ? Je n’en ai aucune idée.
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Castiel

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MessageSujet: Re: « DESTIEL ⊰ i want to understand you. »   « DESTIEL ⊰ i want to understand you. » Icon_minitimeJeu 2 Mai - 14:01

« DESTIEL ⊰ i want to understand you. » Tumblr_m7yaiw5h3D1rzhyyio1_r1_500
Mes frères et moi-même avaient tout fait, tout donné pour sauver la Terre, pour empêcher le début de l’Apocalypse. Six cent sceaux au total à protégés. Six cent sceaux alors que seulement soixante-six avait besoin d’être détruit pour l’arrivé de Lucifer en pensant que l’un des sceaux étaient Lilith elle-même. Les démons se savaient déjà gagnant. Pourtant, mes frères ont tout fait pour contrer leur plan. J’ai même mis de côté mes petites visites à mon protégé pour combattre aux côtés de mes frères. Mais la donne n’avait pas changé. Ils avaient libéré Satan. Ils avaient à nouveau leur chef. Ils étaient à nouveau pleins d’ambitions et n’allaient pas repartir dans leur troue aussi vite qu’avant. Le combat serait plus rude. Mais je savais qu’avec la foie, je savais que dès que j’aurais pris contact avec Dieu, que j’aurais redonné espoir et remis de l’ordre au Paradis, une nouvelle ère viendra. Une ère belle, saine. Je ne me mettais pas en avant pour une quelconque récompense, je voulais juste faire ce que me dictait ma grâce. Même si ce n’était pas écrit, même si le destin de l’humanité n’était pas favorable à sa survie, j’avais foie. J’avais foie en une bataille finale ou le Paradis en ressortirait fort et gagnant. Les anges autour de moi me criaient d’arrêter ce combat perdu d’avance, de vivre ma vie, mais je ne les écoutais pas. Et puis, ma vie était dédiée à Dieu. Beaucoup de mes frères ont été corrompus, envouté par les flammes des Enfers. J’ai dû donner la mort à plusieurs d’entre eux. Et donné le coup de grâce à mes frères et sœurs n’étaient jamais fait sans un pincement à ce cœur qui n’était pas le mien. Je ne peux pas croire que tous est fini. Pas quand je vois des êtres humains comme Dean se battre pour un monde meilleur.

Le voir ainsi, convaincu d’un lendemain meilleur me redonnait encore plus d’espoir, me redonnait encore plus l’envie de me battre. Mais je sais que ses ressources ne sont pas infinies. Je sais qu’il finira par perdre totalement espoir. Qu’il deviendra tellement l’ombre de lui-même qu’il envisagerait d’accepter d’être le vaisseau de Michael comme la dernière solution. Et en aucun cas je ne voulais ne plus voir cet éclat de vie, cet éclat d’humanité brillé au fond de ses yeux. Je ferais tout pour le revoir sourire une dernière fois. Pour le voir aimer, rire, vivre. Toutes ses actions positives qui faisaient paraître l’être humain comme une créature parfaite. Mais que l’orgueil et la violence a pervertit. Mais ce soir. Ce soir il n’était pas heureux. Son âme ne brillait pas, ne chantait pas comme dans ces moments où j’aimerais tant pouvoir être la cause de son état. Mais je suis le plus souvent la cause de ses crises. De ce qui est mauvais en lui. Je me souviens parfaitement du métal froid de son couteau qu’il m’a plongé dans le torse. De son regard remplit de haine. De ses pensées qui aspiraient tous à la violence, la bestialité, la cruauté. Mais cela ne m’avait pas touché à l’époque. Je sais que je m’humanise avec lui. Avec eux. Je sais que je frôle de plus en plus la déchéance, la perdition. Mais je ne peux pas leur tourner le dos. J’éprouve un sentiment qui me lit à eux aussi fort que celui qui me scelle à notre Père. Me séparer d’eux serait comme me séparer de ma grâce ; impensable.

J’aimerais tant le faire sourire à nouveau. Lui retirer tous ce qui est nocif dans sa vie. L’envoyé dans un monde pur, saint, un monde qui ressemble un peu au Paradis mais où il aurait le choix de faire ce qu’il veut. Mon regard se perd un instant sur le lieu qui nous entoure. J’observe les personnes autour de nous, cherchant en un premier temps un potentiel danger avant de me rendre compte que tous ses gens ici étaient tristes, malheureux. Retournant ma pleine attention vers mon protégé, je ne me sentais pas à mon aise ici. Tous ses sentiments négatifs me compressaient. J’étouffais d’un trop plein de mauvaise chose. Mais je ne bougeais pas d’un pouce. Je n’avais aucune envie de le laisser dans cet état, alors je prenais sur moi sur ce mal être. Sa réponse vint après un court silence. Des mots qui ne lui ressemblaient pas. Ou du moins des mots qui ne ressemblaient pas à ce que Dean pouvait dire d’habitude. J’avais l’impression d’entendre son cœur parler et je savais que ce n’était pas lui qui parlait mais son cœur. Penchant la tête sur le côté, je le dévisageais pas d’incompréhension car j’avais parfaitement compris mais d’un mélange de tristesse et de tendresse. Mais avant que je ne puisse formuler une quelconque réponse, il se corrigeait. Et ses mots me touchèrent. Ils me touchèrent au point où j’en ressente une certaine douleur ; de la souffrance peut être. Mais ses mots me firent mal. Il avait tort. J’avais assez observé les humains pour les savoir fort. Surtout lui. Il était le plus courageux, le plus loyal et pleins de ressource de tous les mortels que j’avais pu croiser. Fronçant les sourcils, je me redressais, retrouvant ma rigidité légendaire avant de lui répondre d’un ton très éloigné du ton que je prenais d’habitude. Un ton doux, presque tendre. « Les humains sont fort. Les faibles sont ceux qui croient le combat qu’ils mènent, perdu d’avance. J’ai croisé une sans abri un jour, lors d’une chasse de démon ordinaire. Elle avait tout perdu. Tout lui avait tourné le dos sans aucune explication. Mais elle n’avait pas baissé les bras, elle croyait toujours à un lendemain meilleur … J’hésitais sur la fin de ma phrase avant de la dire dans un souffle : comme toi. » Il n’avait pas le droit de dire ça. Posant ma main droite sur la table, gardant l’autre sur son genou respectif, je continuais à le fixer, semblant vouloir sonder son âme, comme à mon habitude. Avec une lenteur calculée, j’enveloppais sa main de la mienne. Dès le premier contact, je lui envoyais des ondes positives, partageant un bout de ma grâce avec lui. Je pouvais l’apaiser un minimum alors je le ferais. « Pour te soigner … » Dis-je, désirant me justifier pour ce geste impulsif. Je ne dis plus rien, ne désirant pas gâcher ce moment, désirant juste profiter de le voir.
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Dean Winchester


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MessageSujet: Re: « DESTIEL ⊰ i want to understand you. »   « DESTIEL ⊰ i want to understand you. » Icon_minitimeJeu 4 Juil - 19:42


Je me suis toujours battu pour le bien des autres et je continuerais à me battre à chaque fois. Jamais je ne baisserais les bras, bien que ce soit difficile. Jamais je n’abandonnerais, quitte à y laisser la vie encore une fois, bien que je doute que cette fois-là, on me ramène à la vie. Je sais qu’un jour je n’arriverais plus à faire face à tout cela, je n’arriverais pas à remonter la pente mais tant qu’il y aura de l’espoir, tant qu’ils seront encore là, j’y arriverais. Le jour où je me retrouverais seul, ce sera autre chose. Pour le moment, ce n’est pas le cas mais je suis dans une période où rien n’est simple, où je me remets en question. Finalement, ce soir, j’ai opté pour oublier mes peines, les noyer dans ces nombreux verres d’alcool malgré que demain la réalité reviendra me frapper de plein fouet. C’est idiot mais c’est ainsi. L’alcool me motive et m’aide à remettre mes idées en place malgré ce que l’on pense, l’alcool aide à réfléchir, enfin pour ma part. Parfois un petit verre, une petite bière et je retrouve le moral, le moral est à nouveau là bref. En ce moment ce n’est pas vraiment le cas, en ce moment je me remets beaucoup en question, je me demande parfois comment serait notre vie si nous étions de simples hommes comme les autres, papa et maman seraient peut-être encore vivant, on serait probablement mariés avec des enfants. Pourtant, pourtant ce n’est pas le cas et cela ne le sera probablement jamais. Nous ne sommes pas faits pour avoir ce train de vie, même si un jour il va falloir redorer le blason des Winchester mais pour le moment, ce n’est pas dans nos projets du moins, pas dans le mien en tout cas. Concernant Sam, j’ignore ce qu’il a en tête et parfois je suis bien content de ne pas le savoir.

Le bonheur n’existe pas. Le bonheur que tout le monde rêve, souhaite, n’existe pas. Qui dit bonheur dit toujours malheur, mauvaises nouvelles. Oui, parfois j’aimerais quitter ce train de vie, oui parfois j’aimerais arrêter la chasse mais je sais qu’à un moment ou un autre mon destin va me rappeler qui je suis, pourquoi je suis né. Je suis heureux dans mon malheur vous savez. J’ai de la chance d’avoir des amis, d’avoir des proches, d’avoir mon petit frère et mon père de substitution encore à mes côtés. J’ai de la chance oui, beaucoup de chance et je n’échangerais jamais ma place, pour rien au monde même pas pour une énorme somme d’argent, même pas pour la plus belle fille du monde entier, de l’univers. Je regarde mon verre à présent vide puis je relève les yeux vers l’ange se trouvant à mes côtés et lui adresse un petit sourire, sincère. Castiel est l’être le plus mystérieux que j’ai rencontré dans ma vie. J’en ai vu des créatures, des personnes bizarres mais lui il reste de loin le plus étrange et quelque chose me pousse à m’intéresser à lui, encore et encore. Il me parle ensuite, je fronce les sourcils me redressant avant d’afficher une moue presque surpris de ces dires puis je lâche un long soupire et regarde le verre. Je sais qu’un jour je baisserais les bras car je serais bien trop vieux, bien trop fatigué pour ces conneries là. Je sens sa main envelopper la mienne, je sursaute un peu ne m’y attendant absolument pas –encore moins de la part de Castiel- puis je relève les yeux vers lui avant de me détendre un peu plus quand il justifie son geste puis j’acquiesce d’un signe de tête et regarde ailleurs, comme si je fuyais …comme si je fuyais son regard. Une gêne s’installe, un mal être. Quand Castiel me touche, ce toucher est presque obscène à mes yeux, innocent mais cela cache beaucoup de choses. Aucun n’être n’est innocent, il y a toujours le mal, l’obscénité qui se cache quelque part, sinon ce n’est pas drôle.

Je retire ensuite ma main lentement puis je redemande à ce que l’on me resserve un verre puis je me noie dans le liquide se trouvant au fond du verre. Noyer ses problèmes ne sert strictement à rien, juste à aggraver son cas, c’est tout. Je n’ai jamais cherché à noyer mes problèmes comme ça, je préfère les affronter quitte à sentir la souffrance m’envelopper de ses bras et me faire ressentir jusqu’à la moelle qu’elle est là, présente et qu’elle ne s’en ira pas aussi facilement. Je relève ensuite mes yeux en direction de Castiel, fini de boire mon verre et le repose ensuite sur le comptoir.

« Il m’arrive de vouloir baisser les bras, il m’arrive d’être faible …un peu comme tout le monde. Tu sais Castiel, plus on avance et plus je me demande où tout cela va nous mener. J’veux dire, on avance aveuglement, on ne sait pas où l’on met les pieds, ce qu’il y a au bout. »

Faiblesse. Je ne les montre jamais. L’alcool rend plus vulnérable que je l’aurais cru. Je glisse la paume de ma main sur ma bouche après avoir humidifié mes lèvres. Je déteste parler de moi, je déteste parler de tout sa mais pourtant, ça m’enlève un poids, ça me fait beaucoup de bien. Je me lève et donne un billet au barman lui disant de garder la monnaie puis je me tourne vers Castiel avant de me diriger vers la sortie. J’ignore quelle heure il est, il fait frais, il fait nuit noir et j’ai comme la vague impression que nous sommes observés par les créatures de l’ombre qui guettent chacun de nous à chaque coins du monde attendant le bon moment pour nous attaquer, le temps de trouver notre point faible avant de se projeter sur nous et de ne faire qu’une bouchée de nous. Je me tourne ensuite vers Castiel.

« Pourquoi est-ce que ça t’intéressait, la raison pour laquelle les Hommes boivent pour oublier ? Parfois, Cas’, il y a des choses qu’il ne vaut mieux jamais savoir. Etre un putain d’être humain, c’est vraiment pas la joie. »
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MessageSujet: Re: « DESTIEL ⊰ i want to understand you. »   « DESTIEL ⊰ i want to understand you. » Icon_minitime

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