Il y a des signes qui ne trompent pas, qui montrent que tout est tracé, que la lumière existe, même si on en voit qu'un simple aperçu. Les humains sont terrorisés vis-à-vis de la douleur, elle les effraie, ils veulent par dessus tout l'éviter afin de ne pas souffrir, qui les en blâmerait ? Personne n'aime souffrir, pas même les créatures de l'enfer. Voilà pourquoi je suis sur Terre pour les aider, les protéger et essayer d'absoudre le mal qu'il y a en eux, mais cela s'avérait plus compliqué sur certains humains que sur d'autres. En tant qu'ange je me devais de leur apporter la rédemption, de faire en sorte qu'ils n'aient pas à souffrir autant de leur vie d'êtres humains que du monde surnaturel qui les entoure et dont la plupart n'ont pas connaissance. Je devrais être plus sérieux dans le travail, malgré le fait que je me sois déjà fait réprimandé par mes supérieurs hiérarchiques, je ne peux m'empêcher de profiter du corps de Taylor dans lequel j'ai élu domicile. Je ne devrais pas mais je n'arrivais pas à faire outre mes envies. Je devrais penser à la petite que j'avais mis au monde, cette enfant que j'avais eu avec une humaine à la demande de mon réceptacle. Cette petite méritait un bon père, chose que je n'étais pas forcément. C'était pour cela qu'elle allait régulièrement chez sa nourrice, une petite humaine que j'avais jugé apte à prendre soin d'elle, et je ne me trompais pas, elle l'aimait, bien plus que moi je ne le pourrais, du moins si le mot aimer pouvait s'appliquer à une créature céleste comme moi.



J'étais dans mon bar, il n'y avait plus qu'un seul client, un habitué qui venait la tous les soirs, ouais, c'était un alcoolique, mais il me faisait pitié, alors je le servais, je lui faisais payer deux bouteilles pour le prix d'une, chose assez gentille et dont il me remerciait en se contrôlant et ne faisant pas fuir les autres clients qu'il y avait avant. Pourtant c'était l'heure de la fermeture, il était déjà vingt et une heure, le temps passait vite, bien plus vite sous apparence humaine que angélique. Dans un sens cela se comprenait aisément vu que j'étais bien plus âgé que la plupart des créatures, étant un ange, mon ange était plutôt difficile à compter mais le tout était là. Je m'approchais doucement de lui afin de ne pas l'effrayer et m'accroupis à ses côtés avant de prendre la parole d'une voix douce : « Je vais vous raccompagner chez-vous, c'est l'heure de fermer, et prenez la bouteille avec vous si vous voulez. » Je l'attrapais comme je pus en glissant son bras par dessus mes épaules et sortit du bar, une fois dehors je fermais la porte et alluma les alarmes avant de me diriger vers la voiture pour le conduire à son domicile. La plupart des barmaids ne l'aurait pas fais, mais que voulez-vous, je ne suis pas un simple barmaid. Une fois ma tâche effectuée, pour ne pas appeler ça besogne vu l'odeur que l'homme dégageait, je finis par rester au volant de ma voiture et soupira longuement, je n'avais pas besoin de dormir moi, mais Taylor si, alors je devais retourner chez moi ou plutôt chez lui afin d'aller me reposer, pourtant je n'en avais pas envie, si bien que sur la route, quelque chose s'agita en moi. Une sorte de fourmillement du bout sur le bout de mes doigts, je tournais la tête sur ma droite avant de voir que j'étais à côté du lycée. Pourquoi cet endroit m'attirait-il ? Aucune idée, pourtant j'allais garer ma voiture sur le parking et entra rapidement. Aussi bizarre que cela puisse paraître les portes étaient ouvertes, je m'empressais de les fermer derrière moi et pénétra dans l'enceinte du bâtiment. Comme j'étais seul, le bruit de mes pas sur le carrelage se faisait fort et me tambourinait les tympans. Je finis par m'arrêter et réfléchis à ma présence dans ses lieux, jusqu'à ce que je vois une salle avec les lumières allumées. Une fin sourire s'afficha sur mon visage tandis que j'entrais dans la pièce. « J'aurais dû me douter que seule une succube aurait pu m'attirer comme cela dans un tel lieu. » Je savais que je ne l'avais pas surpris ni même fait peur, de toute façon ce n'était nullement mon intention. Je finis par voir Abrahel et lui adressa un air amusé tout en m'asseyant sur un bureau face à lui. Croisant les jambes, je finis par adopter un air plus neutre mais toujours avec ce regard pétillant de malice que l'on me connaissait. « Que fais-tu ici mon cher ? Tes devoirs je pari ? A moins que tu cherches des choses intéressantes pour une prochaine victime ? » J'étais au courant de ce qu'il faisait, et en tant qu'ange je me devais de l'empêcher de le faire, mais je n'y arrivais pas, alors je laissais les autres représentants de mon espèce le faire en tentant de rester le plus discret possible quant à cette fréquentation quelque peu interdite. Le danger m'avait toujours attiré. Masochiste ? Peut-être bien, mais pas suicidaire néanmoins. Mais rien qu'en sa présence, je devais me faire violence, rien que l'envie de me jeter sur lui et de l'embrasser fougueusement se faisait pressante en moi.

Malgré les promesses d'essayer de me contrôler, il y avait des moments où je n'arrivais pas à arrêter les envies que j'avais, de plus si le corps que j'utilisais s'y mettait, je risquais de ne pas tenir longtemps, mais ma volonté était bien plus puissante, et comme j'étais pur, je pouvais espérer avoir un contrôle de moi même. Je savais de quoi était capable Abrahel, et ça m'effrayait légèrement, bien que cela soit terriblement attirant. En tant que succube il saurait comment faire pour me faire tomber dans son piège, à moins que lui ne fonce dans le mien, je ne savais pas bien comment tout cela allait se dérouler, mais qu'il ne pense pas que j'allais rester comme un pauvre passif à ne rien tenter. Je n'étais pas le genre de personne à se laisser faire, j'aimais avoir mon mot à dire mais quand la situation n'était pas propice à faire le coq, je me taisais et restait en retrait, je n'étais pas quelqu'un à risquer ma vie non plus, je préférais être prudent bien que j'adore montrer que j'étais présent. Ce garçon, ou plutôt ce démon n'était pas comme les autres j'en étais persuadé, comme toute âme démoniaque il avait du sang sur les mains, mais il ne tuait pas des innocents, si bien que j'avais décidé de fermer les yeux sur ses activités. Puis je devais avouer que rien avec ses mots et son attitude aguicheurs, il me rendait tout chose, me donnait chaud et des envies assez étranges me prenaient. Je ne devais pas les laisser agir, alors je les taisais, les refoulait au fond de moi, chose qui ne tarderait pas à me faire exploser, dans un sens assez osé mais inutile de vous le préciser. Je devais être honnête, être avec lui me faisait plaisir, au moins je ne m'ennuierais pas cette nuit, puis nous allions pouvoir nous amuser un petit peu dans le lycée comme de véritables enfants. Du moins si tout s'y prêtait, après tout peut-être qu'il n'avait même pas envie de jouer bien que moi cette envie se faisait déjà présente dans toutes les parcelles de mon corps.



Cet air supérieur qu'il prenait avec moi, comme s'il n'y avait que lui qui arrivait à me faire vibrer m'amusait, il se trompait, j'avais eu des envies pour d'autres hommes et d'autres femmes bien avant lui, la preuve, je tournais souvent autour de Castiel et j'avais réussis à avoir un bébé, dans un sens je ne devrais pas en être fier mais je ne pouvais que trouver la petite ravissante. Il fallait que mon côté papa se taise, de toute façon je devais simplement la protéger, rien de plus. « Oh non, il y a bien longtemps que je n'ai pas mis le pied dans une école pour étudier. C'est tellement...ennuyeux. » Sur ce point là je ne pouvais qu'être d'accord avec lui. Je finis par opiner de la tête tout en le regardant toujours avec cet air mutin. Il se leva tandis que je restais stoïque, qu'il tente donc de faire quoi que ce soit, je me ferais un plaisir de l'esquiver. Il déposa ses deux mains sur le bureau, à chaque côté de mon corps, comme s'il voulait me bloquer, manque de chance, j'avais énormément de ressource, et n'aurait aucun mal à me défaire de sa presque étreinte. Il s'approcha de mon visage dangereusement, tout en regardant mes lèvres, mais je savais qu'il était inutile d'espérer qu'il m'embrasse, et de toute façon, je le repousserais pour le faire languir, néanmoins quand nos souffles se croisèrent, je ne pus que ressentir de drôles de fourmillements dans le ventre. Il dévia vers mon oreille qu'il embrassa doucement avant de murmurer d'une voix suave « Je ne cherchais pas des choses intéressantes, j'en cherchais une justement et... Je suis tombé sur du premier choix. » Un fin sourire apparut sur mon visage tandis que je me mordillais la lèvre inférieure, il s'éloignait à nouveau de moi tout en me tournant le dos, si bien que je m'acharnais sur mon extrémité labiale qui se mit à saigner délicatement. Il finit par me regarder à nouveau tout en posant ses mains sur ses hanches, position faite à la base pour bomber le torse. Je me mordais l'intérieur de la joue pour qu'il ne puisse pas le voir et me retint de lever les yeux au ciel, à force toute cette mascarade était ridicule, mais dans un sens assez plaisante « En plus, on a un très grand terrain de jeux et on peut s'amuser partout. » Je relevais doucement la tête tout en continuant de le regarder toujours avec cet aspect provocateur, je voulais à mon tour lui montrer que j'étais capable de beaucoup plus qu'il ne le croyait. « Parce que tu adorerais t'amuser, n'est-ce pas ? Après tout, quel mal y a-t-il à profiter chacun un peu de l'autre. » Effectivement, mais je ne répondais toujours pas, à lui de me montrer ce qu'il savait réellement faire, que de la parlotte, mais peu d'action. Je finis par néanmoins frémir en le sentant passer sa main sur mon ventre puis remonter sur mon torse pour finir par caresser ma joue, « Inutile de nier mon p'tit angelot, ton corps te trahit. » Cette fois-ci, son visage était encore plus proche du mien, il me suffisait de m'approcher quelque peu et de cueillir sa pomme, chose que je en ferais pas. Mon regard descendit doucement vers ses zones intimes et un fin sourire apparut sur mon visage, l'amusement était à l'heure. Je finis par glisser mes jambes sur le bureau pour me mettre debout dessus et descendre en sautant à terre. Désormais sur mes pieds, je m'éloignais de lui pour aller regarder à la fenêtre la nuit qui étaient déjà bien tombée sur Beacon Hills. Et grâce à cela je pouvais toujours le voir. « Le tien dis également pas mal de choses. Mais tu as raison, on va jouer. J'ai même une petite idée amusante. » Je voyais ma voiture d'ici, parfait. J'ouvrais la fenêtre, et passa mon corps dehors avant d'aller chercher ce que je désirais, j'avais fais les courses le matin même, si bien que j'avais tout ce qu'il me fallait dans mon coffre, deux bouteilles de whisky, du sel et du citron. Et oui qui a dit que les anges ne savaient pas s'amuser ? Je remontais dans la salle et ferma la fenêtre en envoyant une bouteille à Abrahel d'un geste expert. J'ouvrais la mienne puis approcha le goulot de mes lèvres tout en buvant une longue rasade. Je finis également par m'avancer vers lui après avoir préalablement déposa la whisky sur une table et me positionna dans son dos. « Mais dis moi bel éphèbe, tu parles beaucoup, mais tu n'agis pas énormément. » Je lui avais dis cela derrière l'oreille et d'une voix grave et sensuelle tout en laissant mes mains glisser le long de son ventre, je finis par me mettre face à lui et plongea ma tête vers sa nuque pour lui déposer un doux baiser tout en traçant le signe infini dans le cou. Je finis par me reculer et arriva au niveau de ma bouteille que j'attrapais à nouveau. « J'ai l'impression d'être avec une tombe ce n'est même pas amusant. » Je le regardais toujours avec cet air aguicheur au visage et finit même par me lécher les lèvres tout en plongeant mes yeux bleus dans les siens.

Provoquer les gens était l'une de mes passions favorites, bien entendu je devais le faire avec parcimonie, mais ça me plaisait généralement. J'aimais les piquer dans leur amour propre afin de révéler leur véritable nature, et ensuite voir comment ils étaient en réalité, parfois j'avais de bonnes surprises, parfois non. Une fois j'avais été obligé d'endormir un humain qui avait voulu m'agresser, bon certes je n'aurais pas été blessé, mais en plein public, quelqu'un qui se prend un coup de poing dans le visage et qui n'a rien, ça aurait été bizarre, alors j'avais simulé qu'il s'était évanoui tout seul. Les humains étaient faciles à manipuler, si bien qu'on pouvait leur faire avaler n'importe quoi avec un peu de conviction. Personne n'avait jamais douté de mes origines dans cet « accident », certains passants avaient même été jusqu'à dire que oui, l'homme s'était évanouis en passant à côté de moi. Ces mortels, très contrôlables. Je les aimais bien, voilà pourquoi je prenais plaisir à être dans le corps de ce petit gars, j'adorais ressentir tout comme eux et vivre tel un humain était une expérience intéressante. Finalement moi qui au début avait été réticent à l'idée de venir sur Terre et de quitter le Paradis, maintenant je n'avais plus aucune envie de retourner sur mon endroit d'origine. Dans un sens je n'aurais pas le choix mais si je pouvais rester autant le faire. Voilà donc pourquoi je profitais comme le ferait n'importe quelle autre personne, je voulais avoir d'incroyables souvenirs de mon voyage sur cette planète, voyage c'était pas vraiment le mot approprié je vous l'accorde volontiers, disons plutôt de ma tâche. Certes je m'amusais beaucoup mais n'oublions pas que je suis avant tout ici pour protéger les humains des créatures qui leur voudraient du mal. Dans un sens cette tâche m'amusait, parce que j'étais quasiment invincible, j'insiste bien sur le mot quasiment, du coup je ne risquait quasiment rien, mais parfois, c'était tellement monotone que je me laissai de donner la chasse aux créatures infernales. Cependant parfois le corps de Taylor ne suivait pas le rythme et se fatiguait énormément si bien que j'étais obligé de le guérir de ses mots ça ne me demandait pas d'énergie mais je trouvais cela tellement futile d'être obligé de se reposer ou de dormir, ça ne tiendrait qu'à moi, je bougerais tout le temps et ferait en sorte de m'amuser à longueur de journée.


La pique que je venais de lancer à Abrahel semblait avoir eu l'effet escompté, il s'énervait, dans le sens que je désirais en plus, c'était gagné, je savais que le jeu allait enfin commencer, et que cela promettait dors et déjà d'être grandiose. Pour se venger, il but quelques gorgées de sa bouteille et me regardait toujours avec ce même air, qui me faisait frétiller avouons le. « Si tu as pris du sel et du citron, je suppose que ce n'est pas juste pour qu'on les regarde, n'est-ce pas ?  » Oh que non. Je ne répondais même pas, mes yeux le faisaient déjà tous seuls. Il finit par soupirer. Pourquoi donc ? Ce n'est que lorsque je le vis prendre son téléphone que je compris ce qu'il avait en tête. Il mit donc un morceau qui ferait bouger les choses, la musique étaient un très bon stimulant, il fallait l'avouer. La succube venait alors couper le citron comme il le pouvait avec un cutter trouvé dans la salle et s'adressa à moi : « [color=crimson]Il me semblait que c'était avec de la tequila normalement, mais tentons les whisky paf alors. » Un frisson me parcouru de la tête aux pieds, ce qu'il me préparait promettait de me rendre bouillant. Il vint déposer quelques pincées de sel sur ma clavicule droite tout en me parlant à nouveau. « Ne bouge pas, ça ferait tomber le sel. » Pas de risque pour ça. Quand il déposa sa langue sur mon corps, je rejetais la tête en arrière tout en fermant les yeux de contentement, mes doigts se verrouillèrent sur la table qui était derrière moi. Je ne voyais pas ce qu'il faisait ensuite mais je ne pouvais que le deviner, je n'avais toujours pas ouvert les paupières et c'était peut-être mieux ainsi. « Oh, je crois qu'il en reste encore un peu. » Et il recommença pour venir déposer une salve de baisers sur mon cou et descendit sur mon torse tandis qu'il arrachait le haut de mon t-shirt, soit, si ça l'amusait, moi ça me rendait complètement dingue de lui. « Oups, désolé, je n'ai vraiment pas fait exprès. Ou juste un peu alors. » Je rouvris les yeux et le regarda avec un air qui se voulait méchant, mais ça ne marchait pas, j'étais amusé par la situation, alors autant continuer sur cette lancée. Il s'éloigna et reprit sa bouteille, j'en fis autant et nous buvions à l'unisson tandis que nous nous regardions toujours de cet air mutin visible sur nos deux visages. « Au fond, toi aussi, tu ne fais que parler. Montre-moi que les anges savent aussi s'amuser mon bel étalon. Montre-moi que tu préfères aux paroles les actes. » Il commença alors à se déshabiller, retira sa ceinture pour la lancer dans la pièce tandis qu'il s'attaquait au premier bouton de son jean, je retenais un petit rire tout en le regardant déchirer son haut à son tour. Il vint alors s'installer sur un bureau en face de moi d'une façon plus que suggestive. « Chacun son tour. Et pour le sel, je te laisse le mettre où tu veux, mais la condition est que ce soit sur mon corps bien entendu. » Il refit exactement le même geste que moi plus tôt, se lécha les lèvres tout en plongeant son regard dans le mien. Je ne pus que retenir un doux soupir, avant d'aller chercher à mon tour le sel et le même morceau de citron que lui. Je m'approchais de lui tout en le regardant avec envie et le coucha sur la table tout en m'installant à califourchon sur lui avant d'approcher mes lèvres des siennes. « Tu veux jouer ? Alors on va jouer. Game on. » Je vins déposer un doux baiser sur son menton tout en déposant le sel juste en dessous de ses lèvres et mordit à pleine dents dans le quartier de citron dont le goût acidulé me faisait simplement frétiller.


Je finis par lui faire mordre à son tour tout en venant lécher lentement le sel que j'avais disposé sur lui et une fois fait, je pris le whisky que je lui versais dans la bouche lentement. Je finis par me positionner un peu mieux sur ses attributs et lui sourit d'un air mutin. Mon dieu que j'aimais ça. « Tu sais que c'est dur de te résister ? » Je n'attendais pas vraiment de réponse à cette question, alors je vins lui retirer son haut et fit de même avec le mien. Je regardais son torse musclé tout en ne pouvant retenir un sifflement. Je me relevais en lui présentant ma main, la musique qui passait était destinée à un collé serré, alors soit, nous allons nous amuser un petit peu. Grâce à mes pouvoirs je fis voler les deux bouteilles dans nos mains et en but une longue gorgée tout en me rapprochant de lui. Ma peau n'était qu'à quelques millimètres de la sienne, et je tenais à garder cet écart, qui marquait la résistance que je lui opposais. Je ne savais pas combien de temps j'allais pouvoir tenir mais que m'importait en réalité. Je finis par faire glisser mon corps contre le sien et ma tête se retrouva au niveau de son entrejambe qui était déjà pas mal enflée. Tandis que je remontais vers lui je me surpris à vouloir l'embrasser, mais pas encore, je voulais attendre. « Abrahel, tu vois que les anges ne sont pas tous … coincés maintenant. » Je me passais une main dans les cheveux tout en me retournant pour boire une gorgée de la bouteille et porta la main qui était quelques instants avant occupée à ébouriffer ma chevelure au niveau de mon pantalon, dont je retirais la boucle de ma ceinture, le bruit se fit bien entendre, et je retournais la tête pour le voir et me mordiller la lèvre inférieure une nouvelle fois, en faisant tomber ma ceinture en cuir au sol. « Je suis confus, mais j'ai oublié de mettre un sous vêtement décent. » Un petit rire s'échappa de ma gorge, effectivement, je n'avais pas mis de caleçon, j'avais mieux que ça, un jockstrap, chose qu'il ne pouvait pas voir pour le moment.

Cette image pure des anges que l'on avait généralement était erronée, les anges n'ont jamais été des êtres tout gentil et compréhensibles. Nous sommes froids, dénués de sentiments, et par dessus tout aussi insensibles que la pierre, capable même d'atrocités sans nom. Cependant tous n'étaient pas comme ça, par exemple, ceux envoyés sur Terre, dans le but de protéger les êtres humains et qui habitaient le corps d'un mortel, nous prenions leurs sentiments, leurs envies, leurs problèmes ainsi que leurs besoins. C'était grisant parfois, je sentais l'euphorie de Taylor prendre le dessus et me laissait envahir par toutes sortes de ressentiments, mais d'autres fois, quand il avait peur, c'était une autre affaire, je devais imposer ma volonté et faire en sorte de le rendre un peu plus courageux, chose non aisée quand on sait quel genre de barbaries je pouvais voir vu que je devais chasser les démons s'en prenant aux humains. Moi j'adorais ce genre de choses mais ce n'était pas au goût de tout le monde malheureusement. Dans un sens je me foutais de tous ces préjugés, je ne voulais que me démarquer, ouais, j'étais quelque peu marginal, quelque part ce n'était pas plus mal, au moins je me faisais remarquer, mais dans l'autre je risquais fort si là-haut on entendait parler de mes frasques, mais de toute façon j'avais déjà connu les horreurs du Paradis, j'étais paré, et ce n'était pas aussi terrifiant que l'on se plaisait à le dire pour faire peur aux petits anges. Sur le coup ce n'était pas drôle soyons honnêtes mais avec du recul, c'était moins terrible que sur l'acte. Quand je repensais à toutes les blessures qu'on m'avait fait pour avoir eu une fille avec le corps de l'humain que j'utilisais, ça me foutait des sueurs froides dans le dos, pourtant, ce n'était pas marqué, puis comme je pouvais m'auto-guerrir, je ne m'étais pas gêné pour le faire. Les pouvoirs des anges étaient étranges je devais l'avouer, nous sommes doués de télékinésie mais également de guérison, d'une force sur-humaine et de pouvoirs fors intéressants sur les humains et sur les démons. D'ailleurs il me suffisait de toucher celui que j'avais face à moi d'une simple pression sur le front pour l'exorciser, mais je ne le ferais pas, je voulais m'amuser et faire durer les choses entre lui et moi, et avouons le, il savait m'exciter comme jamais personne ne l'avait fait.


La provocation que je venais de lui faire m'amusait franchement, je savais qu'il n'y résisterait pas, je le connaissais comme étant curieux de nature, alors il viendrait voir de lui même, surtout si je me taisais et ne lui donnait aucune indication de mon plein gré, car il le savait que je ne le ferais pas. « Oh ? Eh bien, je suis impatient de voir ça alors... » Un petit sourire venait d'apparaître sur mon visage, du moins il n'était pas partis, mais il venait de devenir beaucoup plus prononcé, chose non négligeable. Je venais de me retourner pour le regarder venir vers moi et m'entourer de ses deux bras, ses mains posées sur les fesses. Je ne pus retenir un petit soupire surtout quand il se mit à les tâter pour deviner ce que je portais. « Intéressant... Je ne suis pas sûr, mais j'ai peut-être une petite idée de ce que c'est. » Vraiment ? S'il pensait à une vulgaire ficelle ce n'étais absolument pas ça, mais qu'il s'amuse à le découvrir tout seul, un petit air coquin apparut sur mon visage tandis que l'on se défiait toujours du regard avec sensualité. Il vint me rapprocher un peu plus de son corps, brisant l'une des barrières avec lesquelles on jouait depuis tout à l'heure. Puis quand j'ai sentis ses mains se glisser sous mon pantalon, je me mis à frissonner avec délice tout me mordant l'intérieur de la joue pour ne pas lui montrer le désir qui montait progressivement en moi. Il prit alors la bouteille que j'avais dans la main pour me faire couler le whisky dans la bouche, et vint m'embrasser de suite après afin d'en avaler lui aussi, cette fois ce fut l'acte que je voulu privilégier, si bien que je glissa l'une de mes mains dans sa nuque pour profiter un peu plus de ses lèvres. Puis quand il se recula, il se lécha les lèvres lentement tout en me regardant : « C'est encore meilleur comme ça, tu ne trouves pas ? » Oh que si, mais je ne répondais pas, j'étais trop content d'avoir réussis à le faire craquer. Comprenez moi aussi, un ange qui donne autant de désir à une succube, c'était un pari que je voulais tenir, et je l'avais gagné, j'étais plutôt fier de moi. Puis il vint capturer à nouveau mes lèvres, chose à laquelle je rendis son contact avec fougue et énergie, je voulais lui prouver que je savais également agir, alors c'était ce que je faisais, mes mains s'agrippèrent à moitié à ses omoplates afin que je le plaque contre mon torse. Puis il vint ouvrir ma braguette et pu voir ce que je lui cachais, et il se détacha à nouveau pour parler. « Je ne savais pas que les anges pouvaient êtres aussi... coquins. Décidément, je suis mal renseigné sur eux. » Ce n'était pas le peu de le dire. Je souris d'un air amusé et il vint ensuite griffer mon torse, chose qui m'excita particulièrement avant de venir me susurrer d'une voix sensuelle et grave à l'oreille : « A moins que ce ne soit que toi. Dans ce cas, je peux dire que je suis vraiment bien tombé. » Je n'étais peut-être pas le seul, mais à Beacon Hills je pouvais assurer que si, les anges étaient calmes normalement, pas moi, une nouvelle marque de mon envie de me marginaliser. Et il s'attaque avec ses dents à mon lobe, chose qui me crispa légèrement, c'était l'un des endroits que je trouvais le plus aguichant. Puis il descendit pour venir embrasser et parfois lécher mon torse pour finir par me mordiller un téton, à ce moment là un gémissement non contrôlé s'échappa de mes lèvres, j'adorais tout simplement cette emprise qu'il avait sur moi à cet instant présent. « Tu m'as dit que c'était dur de ne pas me résister ? Laisse-moi te dire que tu es le seul à me rendre aussi dingue et impatient. » Un aveux ? Voilà qui était rare venant de Abrahel, et je ne pouvais qu'être admiratif devant lui. Je finis par sourire doucement et attendit la suite qui arriva rapidement. Et un nouveau baiser s'imposa, fougueux, tandis que nos langues jouaient l'une avec l'autre dans une valse tumultueuse. « Mais dis-moi, mon cher angelot. A quel point es-tu si coquin ? A quel point es-tu différent de tes compères ? » Un air plein de désir apparut sur nos visages à cet instant présent, et c'était à mon tour de lui montrer ce que je savais faire, et il n'allait franchement pas être déçu, parole de créature surnaturelle. « A un point que tu ne peux pas imaginer. » Je finis par l'attraper par la taille et venir le plaquer contre le mur en nous faisant voler. Bien entendu, je n'aimais pas trop rester en l'air, je n'avais pas le vertige mais pour ce genre de choses ce n'était pas pratique, si bien que mes mains agrippèrent son pantalon pour le faire descendre doucement, je le laissais s'en débarrasser tout en venant à mon tour passer mes mains sur son ventre délicieusement musclé tout en venant l'embrasser avec passion dans le cou. Je m'autorisais même à lui déposer un léger suçon tout en aspirant sa peau avec parcimonie.


Voilà la partie que je préférais, asticoter les gens. Mes mains descendirent sur ses hanches que je caressais lentement en venant glisser mes doigts vers son pubis sans pour autant descendre plus bas, mes lèvres étaient toujours collées à son cou et je ne souhaitais pas le lâcher, pourtant il le fallait. « Ton corps est tellement brûlant que j'ai envie de le découvrir entièrement, mais je ne le ferais pas de suite. » J'appréhendais la suite, je me doutais que j'allais passer une nuit inoubliable, mais je ne voulais pas précipiter les choses et faire en sorte de faire durer les choses afin de nous rendre incandescent de plaisir. Je voulais faire en sorte qu'il me désire plus que toute autre chose, parce que pour moi c'était déjà le cas, je ne voulais que passer à l'acte mais bien entendu, pas avant d'avoir réussis à faire monter la température entre nous. « J'ai envie de toi ... » Je finis par attraper le corps et le plaquer sur une table, sans pour autant monter sur lui, je finis par poser mes lèvres sur son torse et mes mains sur ses pectoraux qui se dessinaient dans une parfaite courbe. Puis ce fut ma langue qui descendit au niveau de son nombril, que je léchais doucement en finissant par aller plus bas en passant ma langue sur la ligne de poil qui descendait vers son entrejambe, pourtant je n'allais pas plus bas, je sentais déjà nos parties nous serrer, c'était assez désagréable, mais au moins ça nous contraignait à calmer les choses. Je finis même pas glisser un de mes doigts vers ses lèvres, juste pour qu'il ne parle pas de suite et prenne mon doigt en guise de sucette.

Quand le plaisir prenait le dessus sur la raison, je n'avais plus aucune chance de redevenir calme. Puis ce n'était pas dans mes occupations premières, ce que je voulais c'était profiter de Abrahel et faire de ce moment un souvenir impérissable et j'espérais que cela finisse par se réitérer plusieurs fois dans le futur, parce qu'il me rendait complètement dingue. En ce moment même je ne désirais qu'être dans une situation qui nous procurerait encore plus de plaisir, c'était tellement divin que j'avais envie de faire accélérer les choses, mais je m'y astreignais pour faire augmenter le désir qui étaient en nous. J'avais toujours été quelqu'un qui aimait les défis, prouver aux autres que je savais s'amuser et que bien entendu, je n'avais aucun tabou et que je pouvais faire tout et que je m'en foutais de ce que penser les autres ainsi que les règlements n'étaient que foutaises. J'avais envie de profiter un maximum de ce moment qui nous unissait approximativement pour l'instant, et bien entendu cela aller évoluer, je m'en faisais une promesse. Rien ne nous arrêterait, pas même quelqu'un à la limite j'étais plutôt ouvert à toutes propositions. J'espérais faire de cette nuit celle qui marquerait notre fin à tous les deux, et vu comment c'était partis, je ne pouvais qu'être optimiste. J'aurais aimé faire plus, mais c'était probablement précipiter les choses vu le niveau d'excitation que je voulais atteindre avec lui. Il était déjà bien proéminent, autant chez lui que chez moi, et disons que ça commençait à devenir vraiment trop serré. C'était douloureux, il fallait l'avouer, mais ça me donnait encore plus envie de prendre mon temps afin de profiter un maximum de cette partie de son corps que je voulais toucher d'une quelconque façon que ce soit du moment qu'aucun vêtement ne la recouvre, pour le moment c'était mal parti, mais ça allait finir par changer rapidement.


Puis quand il commença à lécher mon doigt, je sentis un plaisir étrange monter, cela ne me provoquait rien physiquement, mais ça me rendait ivre de désir, et le pire était probablement le regard qu'il me lançait, il se releva ensuite afin de me regarder encore plus profondément, chose qui me plaisait énormément. Et il en attrapa un second, afin de les humidifier tous deux. Il faisait tout cela pour me faire craquer, chose qui marchait progressivement, j'avais bien envie de laisser tomber mes précepte. Rien que par son regard, il me rendait désireux de son corps parfait, parce que je devais l'avouer, ce démon était tout simplement parfait. Son corps était malheureusement trop éloigné du mien, et ce n'était pas ce que je désirais, j'avais cette envie pressante de me recoller contre lui et de profiter de la chaleur de sa peau. L'attraction qu'il exerçait sur moi était inimaginable, et je ne possédais aucun mot qui puisse expliquer ce qu'il provoquait réellement en moi, tout ce que je pouvais dire n'était que des euphémismes de la réalité. « Si t'as envie de moi alors... Arrête de me faire languir. Tu ne vois pas qu'elle n'attend que ça ? » Je finis par voir ce dont il parlait car il le montrait du bout de son doigt. Et effectivement elle était tellement enflée que son boxer risquait de craquer d'un moment à l'autre. Il a finalement lâche mes doigts afin d'attraper ma tête pour venir m'embrasser à nouveau, je fis véhiculer toutes mes envies par ce baiser et le laissa m'attirer sur lui, non seulement parce que je le voulais contre moi, et aussi parce que j'allais pouvoir sentir Rome m'ouvrit les bras. Il attrapa même le cutter, avec un petit sourire. Là par contre je commençais à flipper sérieusement, j'étais certes amateur de sensations fortes mais pas à ce point là, puis quand il l'approcha de mon torse, non seulement j'avais peur mais je trouvais cela terriblement excitant. Il le mit au niveau de mon pantalon et entailla le tissus, il y aurait eu des façons plus faciles mais c'était le froid de la lame qui avait encore éveillé d'autres désirs en moi. Il lança le cutter à travers la salle et je pus enlever mon jean qui m'entravait encore bien trop, mais j'avais toujours mon sous-vêtement même si j'avais mon fessier à l'air, le reste était couvert et c'était de trop comme celui de Abrahel. « J'espère que tu ne mets que des choses comme ça, parce que je peux t'assurer que ça rend vraiment bien. » Je me mis à sourire d'un air amusé, je ne pouvais pas le lui dire que c'était le cas, c'était le seul que j'avais, mais rien que pour lui je ferais des efforts s'il le désirait. De toute manière je trouvais ce genre de caleçon vraiment agréable à porter, donc même si l'on ne faisait pas d'autres soirées comme celles-ci, j'en achèterais d'autres. Puis il redressa son bassin, ce fut l'apothéose, mes lèvres laissèrent échapper un soupire de plaisir vu que sa bosse caressa mes fesses, mes préparant d'avance à ce qui allait arriver indéniablement. Quand il griffa sauvagement mon torse, quelques gouttes de sangs se mirent à perler sur ma peau, sang qu'il se mit à lécher avant que mes plaies ne se cicatrisent d'elles mêmes. Puis il s'amusa à me masser la partie qu'il venait de découvrir. « Moi aussi, j'ai envie de toi... » Et il vint faire la même chose que moi, deux doigts dans la bouche que je me mis à lécher doucement avant de les prendre en bouche pour les suçoter avec plaisir. Si lui aussi, j'allais devoir faire aller les choses dans le bon sens. J'avais cette envie de lui attraper sa bosse afin de la toucher avec un désir incontrôlable. Comme j'étais toujours au dessus de lui, j'étais déjà bien placé afin de disposer du corps de mon amant.


Là maintenant une seule chose me venait en tête, et c'était là que tout allait s'extérioriser. Je lâchais ses doigts et glissa mes lèvres sur son corps en descendant de plus en plus bas, j'arrivais au niveau de son entrejambe que je ne découvrais toujours pas. « Tu sais que tu vas me haïr Abrahel ? » Je le regardais avec un air coquin en levant les yeux vers lui pour finalement les baisser vers son entrejambe que je me mis à lécher sa partie avec envie tout en passant bien ma langue sur toute la longueur de son membre. J'avais bien envie de faire plus, mais il allait devoir patienter, ce n'était pas pour tout de suite, j'allais le faire languir, comme j'aimais le faire, de toute façon, un peu de plus, un peu de moins, ça ne le dérangerait pas tant que ça. Mais tout en faisant cela, mes mains glissèrent vers l'intérieur de ses cuisses, une zone érogène particulièrement prenante, je les fis glisser même sous le tissus de son caleçon sans pour autant aller toucher ses parties. Puis finalement, je finis même par attraper son gland avec mes dents pour le mordiller doucement tout en relevant les yeux vers lui une nouvelle fois. Je pouvais le sentir réagir à tout cela en même temps rester de marbre face à mes assauts, ne devait pas être chose aisée, si j'avais été à sa place, j'en aurais fais autant. « J'ai comme qui dirait des envies de m'amuser un peu, mais j'ai envie d'autres choses aussi, alors on va laisser les choses se faire. » Je me hissais sur la table et posa mes mains au niveau de ses épaules et positionna mon fessier au niveau de son entrejambe, je rejetais doucement la tête en arrière avant de venir l'embrasser avec fougue tout en le massant au niveau de ses pectoraux et bougeant mon bassin sur son membre déjà gonflé. Je me retenais de soupirer, parce que je sentais mon jockstrap craquer légèrement sans pour autant qu'il ne s'arrache. Je finis par lui mordiller les lèvres avec envie avant de descendre au sol pour venir lui arracher son boxer avec force et de jeter les restes à travers la pièces, à mon tour de lui montrer ce qu'un simple petit ange pouvait faire. Je vins lui lécher son chibre tout en m'agenouillant au sol.

Dans la vie, on n'a que deux solutions, vivre ou mourir, dans un sens ces deux choix sont liés, si l'on vit, on mourra forcément un jour, mais si l'on fait attention, le temps nous menant à la mort est long. T'as pas trente six solutions, soit tu luttes, soit tu te laisses abattre. Inutile de prier, on vas tous y passer de toute façon. Tous non, seulement les humains, les faibles, n'ont qu'à attendre de vieillir, et la mort viendra les chercher toute seule, non ce n'est pas pareil pour les créatures surnaturelles, nous sommes presque invincibles, il est compliqué de nous tuer, et encore nous savons nous défendre mieux que quiconque. Pourtant il est possible de nous occire, même si c'est compliqué, personne n'est immortel à proprement parler, s'il y a un début, il y a une fin, c'est dans l'ordre des choses. Pourquoi parler de ça ? Parce que je voyais une similitude avec ce qui nous arrivait, à ce démon et à moi même. Le début marquerait obligatoirement une fin, et cette fin, je n'en voulais pas, je souhaitais que ce moment dure à jamais, qu'on en profite tous les deux jusqu'à la fin des temps, quitte à être punis, j'aurais apprécié partager ma peine avec cette succube, rien ne me ferait plus plaisir, et ce dans tous les sens du terme. Il avait un tel contrôle de mon corps, que de toute façon, même s'il y avait un problème lambda, je tenterais de tout faire pour continuer à profiter pleinement de lui. J'avais déjà plusieurs idées au cas où, et si jamais je pourrais les appliquer rapidement afin de ne pas briser ce que nous partagions en ce moment même. Ce que nous faisions était totalement prohibé, un ange couchant avec un démon, du jamais vu, enfin si peut-être, mais dans ma vie non. Je savais que ce n'était pas bien, mais je m'en foutais, j'étais totalement dingue de Abrahel, il me rendait fou, et me faisait faire des folies que personne d'autre n'arriverait à me faire faire.


A genoux, je voulais faire en sorte qu'il voit ce dont j'étais capable, ce n'était pas la première fois que je couchais avec quelqu'un, que ce soit homme ou femme, bien au contraire, mais disons que cela faisait plutôt longtemps que ça n'avait pas été le cas, et j'espérais ne pas avoir perdu la main, ou dans le cas présent, la langue. Mais vu les soupirs que mon amant retenait je savais que je réussissais plutôt bien « mon travail » de la soirée avec lui, et j'en étais plutôt fier. « Oh... Bon sang... T'es trop bon... » Je le savais, du moins je l'entendais. Je continuais à lui caresser son membre du bout de ma langue ainsi que ses zones érogènes mais il vint m'attirer vers lui et me positionna à l'envers, dans une position bien plus que bénéfique autant à lui qu'à moi. Il vit alors mon membre tendu à travers mon sous-vêtement qu'il arracha, je m'en fichais que mes vêtements finissaient en charpie, du moins pour le moment, pour rentrer chez moi ça serait une autre affaire. « Désolé pour le jockstrap, mais tu pourras toujours t'en acheter un autre. Ou bien, tu pourras essayer d'être inventif et trouver autre chose pour la prochaine fois. » Un petit sourire amusé apparut sur mon visage, question invention, j'étais plutôt doué, et on me le disait tout le temps, rien qu'au bar avec mes mélanges d'alcools divers. Mais ça ne faisait que parler là, et j'avais envie de reprendre là ou nous en étions. Je pris alors le phallus du démon dans ma bouche et commença à lui suçoter le bout en passant bien ma langue sur la partie la plus sensible de son membre, et je le sentis attraper le mien avec ses mains afin de commencer à le masser dans un doux va et viens. Je souris doucement en le sentant faire, et j'attendais la suite, voir de quoi il était capable à son tour. Puis comme pour répondre à mes attentes, il le prit en bouche, me tirant un doux soupirs de plaisir qui s'échappa de mes lèvres sans que je ne puisse rien faire pour l'arrêter. Le pire était sans doute sa langue qui faisait des ravages et qui me faisait doucement grimacer de désir tant ce qu'il me faisait était agréable et qu'il était dur de tenir la cadence de mon côté. Puis il commença à son tour un doux va et viens avec tandis qu'il glissa l'un de ses doigts humide sur la partie la plus sensible de mon corps qu'il caressa doucement. Puis il glissa à l'intérieur, mais faisant pousser un petit gémissement de plaisir qui était bien audible. Le plaisir qui me prenait était irradiant, et j'aimais ça, je l'aimais dans sa façon de me rendre fou de lui. Je sentis mon trou se resserrer de lui même autour de son doigt tandis qu'il entamait un petit va et viens, que j'avais à mon tour commencé avec son membre. « Si tu continues comme ça, je crois que je vais vraiment... » Il ne termina pas sa phrase parce qu'il poussa à son tour un gémissement qui me fit frissonner, je le sentais se raidir, pas déjà ? Non je me doutais qu'il arriverait à se retenir, étant une succube, il devait connaître son corps à merveille et ainsi contrôler tout ce qui avait attrait au sexe.


Mais tandis qu'il faisait des vas et viens avec son doigt en moi, je continuais les miens avec ma tête sur son membre tendu, mais plus le temps passait, plus j'avais de mal à le faire, tant le plaisir qu'il me procurait me faisait tourner la tête. Je finis par me retourner à nouveau et lui sourit d'un air amusé tout en le regardant avec des yeux qui exprimait le désir de s'amuser. « J'ai envie de jouer à un dernier jeu. Compte jusqu'à trente, et vient me chercher, tu seras pas déçu. » lui dis-je en l'embrassant fébrilement tout en caressant sa joue. Je me levais instantanément et fila à travers le lycée, j'étais nu, mais je m'en fichais, de toute façon il n'y avait personne, je le sentais. Alors j'en profitais pour me diriger vers les vestiaires des garçons de l'équipe de Lacrosse du lycée, ça sentait l'homme et par dessus tout, il y avait des douches, chose non négligeable. Pourtant, je savais qu'il ne me restait que peu de temps, mais malheureusement la porte était verrouillée. Je me concentrais légèrement sur le verrou et le fit sauter en quelques secondes avant de m’engouffrer dans la pièce et de me diriger vers les douches afin d'en faire couler une, tant pis si j'allais m'épuiser, mais je fis en sorte de camoufler le bruit de l'eau qui coulait afin de rendre sa recherche plus compliquée. L'eau brûlante me coulant sur la peau me faisait le plus grand bien, surtout que le pommeau de douche était vraiment très large et couvrait toute la surface de la cabine, ce qui me laissait le loisir de m'adosser contre le mur afin de me prélasser. Puis j'entendis du bruit, Abrahel m'avait retrouvé, tant mieux. Quand je le vis arriver, je l'attrapais par les hanches et le glissa contre moi afin de l'embrasser langoureusement tout en faisant jouer ma langue avec la sienne et frottant mon entrejambe contre la sienne. Je finis par fermer les yeux et me laissait envahir par l'intensité de la scène tout en ne cessant de vouloir passer à la suite des choses. Le contexte de la douche était encore plus excitant, et c'était ce qui allait ajouter un peu de chaleur entre nous deux. « Moi aussi je te déteste … Pourtant tu m'excites tellement que je n'arrive pas à réellement te haïr. » Je fis glisser l'une de mes mains sur nos deux membres que j’attrapais afin de les masser ensemble dans un doux va et viens du poignet.