Tous change, comme ça, du jour au lendemain. Tes perspectives de vie prennent une toute autre tournure. Mais t'es toujours le même, un adolescent tout juste majeur qui rêve à ce qu'il ne pourra jamais avoir... En autre, une magnifique jeune femme âgé de vingt ans qui se prostitue pour payer son loyer. Et oui, c'est bien se que je disais, tu rêves à des trucs que tu ne pourras jamais saisir. Comment peux-tu penser finir tes jours à courir après la fille aux robes courtes à grands décolletés. Heureusement pour toi, Isaac, tes parents ne sont plus là pour te voir gâcher ta vie, mais tu t'en fiches, c'est ta vie et tu le maître de ton destin, le capitaine de ton âme... Tous reste à vivre, tous reste à imaginer...
Tu es jeune et bête, tu penses l'aimer ou du moins éprouver quelque chose de fort mais peut-être n'est-ce qu'une illusion, quand sais-tu, ton expérience en la matière ne te permet pas de le savoir. Pourtant tu veux t’adonner à un amour sans pareil. Tu veux atteler les chevaux de l'amour et conquérir le pays des rêves pour le combiner à celui de la réalité. Tu veux l'aimer, tu veux qu'elle t'aime, tu veux réparer le passé, tu veux.. tu veux... Tu veux tous, tout de suite et maintenant. Tu veux agenouiller devant elle et prendre ça main et déposer délicatement un baiser sur celle-ci. Tu veux la changer. Tu veux virer de bord avec elle...
Tu prends tes clic et tes clac et hop direction le bar où tu sais qu'elle se trouve, les bonnes vieilles habitudes ne changent pas du jour au lendemain... Tu veux tout tenter, tu es fort et acharner, tu sais ce que tu veux et n’abandonneras pas avant d'y avoir laissé sa peau. Tu entres avec ta démarche assuré, la cherche du regard et la trouve enfin, au comptoir, tu ne prit pas le temps de regarder si elle était occupé et fonça vers elle. Tu t'arrêtas à son niveau et te saisis de sa main, ne lui dis rien à la conduisis dans une ruelle en parallèle au bar et tu la plaque légèrement contre un mur. Tu la regarde intensément et te lance dans un baiser passionné auquel tu ajoutes tes mains sur ses hanches.

Depuis que Cali avait pris le contrôle du corps de Roxanne, cette dernière agissait de façon plus qu'étrange. Tentant de ne pas attirer l'attention mais agacée par les occupations de l'humaine, la plupart de ses actions n'étaient que le produit de ses impulsions. Elle rencontrait toujours des clients mais seulement ceux que Cali jugeait intéressants, la race humaine, malgré son côté désespérant et terriblement faible restait un élément d'étude pour la démone qui tentait toujours de comprendre leur fonctionnement et leur façon de vivre.
Afin d'occuper sa soirée, elle avait décidé de suivre le programme de vie - pas très sain - de son hôte. Elle avait donc pris le chemin du bar de la ville, pas spécialement fréquentable pour une jeune femme habillée de façon si provocante : un pantalon noir moulant à souhait, un t-shirt qui l'était tout autant et une veste en cuir pour l'allure. Non pas que les robes ne convenaient pas à la créature mais comme beaucoup de choses, elle commençait à s'en lasser. Quelques hommes l'avaient accosté, lui demandant ses tarifs mais elle s'était contenté de les envoyer balader. Elle ne travaillerait pas ce soir.
C'est au moment où Cali venait de décider de se trouver une victime, dont elle abuserait et qu'elle laisserait ensuite à moitié mort dans une ruelle qu'Isaac Lahey, un lycéen de Beacon Hills entra dans le bar. Jeune, beau, bourré d'assurance d'homme à peine sorti de l'adolescence ; la démone l'aurait sûrement épargné si il n'avait pas foncé dans la gueule du loup.
Roxanne le connaissait étant donné que sa petite voix ne cessait de supplier Cal de le laisser tranquille, de l'épargner. Mais la barbie blonde n'avait aucune chance et rapidement sa petite voix de crécelle ne se fit plus entendre. Pendant ce temps, le brun lui avait pris la main, de façon ferme. Wahoou qu'elle aimait ça, et l'avait fait sorti du bar miteux pour l'emmener dans une petite ruelle. Après un regard un peu trop langoureux, il pressa ses lèvres contre celles de Lily tout en la bloquant contre le mur, ses mains s'étant verrouillée sur ses hanches. Pour toute réponse, Roxanne mordit la lèvre inférieure de son assaillant tandis qu'un filet de sang chaud au goût métallique se mêlait à leurs salives.
Elle réalisa alors à qui elle avait affaire. Un loup-garou. Intéressant. Surtout en sachant que la pleine lune aurait lieu le lendemain...

Il ne cessa pas son baiser bien qu'un peu de son sang coulait de sa lèvre légèrement coupé par un peu trop engouement de la part de sa magnifique partenaire mais, il savait pertinemment que la blessure ce refermerait très vite ce qui le stoppa vite fait mais après tout elle devrait le savoir le savoir tôt ou tard et était définitivement un très mauvais menteur. Après tout, elle n'était pas un ange non plus ni irréprochable et elle lui devait la vie. Mais ça ce n'était pas du tout une excuse valable, il l'avait fait pour son bon vouloir et pour son plaisir personnel. Bref ça suffisait de vivre pour le mieux de tout le monde, passer après tout, tout devait changer, il se prenait en main et faire ses propres choix en fonctions de ses propres envies. Et la seule chose qu'il voulait en ce moment c'était de ne jamais cesser ce baiser, qu'il dur éternellement tout comme ce qu'il ressentait pour elle, il ce sentait fondre à son touché.
Il fit glisser ses mains contre son corps parfait et se sentait enfin vivre. Il fit glisser l'une de ses mains le long de sa jambe après avoir cesser le baiser pour continuer de la regarder intensément et lui transmettre tous ce qu'il ressentait à l'instant. Il arrêta sa main au niveau de sa cuisse et s'en empara la faisant glisser le long de la sienne en la montant tout dans un dernier regard se mélangea à elle en l'embrassa langoureusement. Mais alors que soudainement il eu un haut-le-cœur et se sentait changer, la chaleur s'empris de lui et ses ongles commencèrent à s'allonger. Isaac avait dans ce baiser oublié que la pleine lune n'était autre que demain et cela l'obligeait à se transformer un jour avant et après. Soit-disant, aujourd'hui. Il lâcha brusquement la jambe de la jeune femme et se recula tout en se tournant pour ne pas qu'elle voie ses yeux qui avaient changé de couleurs.

Le sang continuait de couler de la lèvre d’Isaac, donnant à leur baiser une allure bien plus sauvage encore. Non pas qu’elle voulait le repousser, la belle se laissait juste aller à ses instincts, ou plutôt ceux d’une démone pas vraiment fréquentable. Mais elle n’avait aucune prise sur la situation, elle était pleinement consciente de ce qu’il se passait, cependant le problème résidait dans le fait qu’elle n’avait pas le moindre contrôle sur ses paroles sur ses agissements. Elle assistait juste à la scène en tant que spectatrice et pouvait ressentir l’ardeur et la ferveur du lycanthrope.
Il ne remarquait rien, malheureusement et continuait d’embrasser Roxanne comme sa vie en dépendait. Etait-il aussi stupide pour penser une seconde qu’il avait la moindre chance de parvenir à ses fins avec une fille comme elle ? Apparemment oui et il redemandait toujours plus, commençant à laisser ses mains partir à la découverte de ce corps, exploré tant de fois par d’autres hommes. La main de la jeune femme se fit un chemin parmi la masse de cheveux bouclés de son compagnon et ce qui se voulait être un geste doux se transforma en une autre provocation, car elle tira à plusieurs reprises dessus, la démone cherchant à exciter Isaac. Ce dernier ne resta pas de marbre, continuant ses caresses et laissant ses mains volontiers s’attarder sur les cuisses fermes de la demoiselle. Son regard de braise, rempli d’émotions trop humaines pour Cali, elle esquissa un sourire satisfait, ravie de disposer d’un nouveau jouet. Alors qu’elle imaginait déjà la suite des événements, toujours dans cette même rue, l’homme se stoppa. Elle pouvait sentir que la chaleur corporelle de son partenaire venait de monter d’un coup. Décidément, il était plutôt d’humeur… Mais contre toute attente, il s’éloigna brusquement, rompant ainsi leur échange langoureux pour se retourner. Cal savait très bien ce qu’il était en train de se passer, mais elle tenait à ce que Roxanne assiste à la scène et qu’elle connaisse le secret de son charmant prétendant. Alors de sa voix la plus douce, elle l’appela par son prénom « Isaac ? » puis fit quelques pas pour le rejoindre bien qu’il lui tourne toujours le dos. « Tout va bien ? » demanda la blonde, en essayant de déposer un baiser sur la joue du loup-garou avant de descendre sa bouche vers son cou, alors que ses mains se frayaient un chemin sous son t-shirt. Son torse était brûlant. La créature était pleinement consciente du danger que son hôte courait mais elle espérait que l’amour qu’il éprouvait à l’égard de Roxanne l’empêcherait de lui faire du mal. Mais rien n’était certain. Au pire, Cali devrait se chercher un nouvel hôte.

Démesuré, absurde, inconséquent, puérile, abruti... Il y en a tant d'autre qui caractérise parfaitement Isaac. Oh oui, il avait été bien trop sûr de lui, on a rien sans rien et une fille comme Roxanne ne pouvait pas s’intéresser à un pauvre lycéen orphelin claustrophobe et sûrement un peu trop sûr de lui. On pourrait sûrement le qualifier de rêveur perpétuel mais n'était-ce pas que les extraterrestres qui vivent dans les étoiles ? Qui c'est, lui en était peut-être un, enfin plutôt un lycan qui à l'apogée de sa démence adolescente c'est monté la tête. Il était un enfant battu, ça laisse toujours des séquelles bien qu'il essayait d'en démordre il finissait toujours par se faire rattraper par ses émotions. Il n'était pas ce qu'on appel un dur, il était plutôt un ours à la guimauve qui s'empêtre à se recouvrir d'une couche de chocolat pour se protéger mais celle-ci n'est pas incassable. Oui tu peux bien te morfondre sur ton existence, tu étais content quand tu as trouvé tes dons, tu as puisé ta force d'ici et t'en est pas trop mal sorti jusque là, mais... cette jeune femme t'a désarmé dès vos premiers regards traversés. Isaac, soit fort, l'amour peut être redoutable mais tellement beau. Ne jamais faillir, ne jamais abandonner, toujours espérer, toujours aimer, toujours chérir et surenchérir. Tu n'es pas l'un de ses gars misogyne qui se permettrait de faire une réflexion sur ce qu'elle est, certes le faite qu'elle soit prostituée ne l'enchantait pas mais personne n'est parfait et Isaac ne pourrait jamais se permettre de lui demander d'arrêter ça. L'amour est un sentiment de partage et non une obligation, ça te tombe comme ça, sans prévenir et changer le monde pour le remanier à sa vision ne sert à rien...
Il prit de court, elle avait envahie ses pensées et avait vidée sa tête des idées qui bouillonnaient dans sa tête et l'en avait fait oublié qu'il était un lycan et que la pleine une s'approchait, ses hormones avaient prisent le dessus... Sa lui montait à la tête, il n'arrivait plus à penser sans avoir de haut-le-cœur doublé d'une montée d'adrénaline signalant sa transformation imminente. Bien qu'il sache se contrôler la pleine lune était la pleine lune et pouvait ne faire que retarder sa transformation de quelques minutes. C'est pourquoi il prit son courage à deux mains et rétracta ses griffes et essaya de retrouver son vrai visage sentant que la jeune femme s'approcha de lui. « Isaac ? Tout va bien ? » Que faisait-elle ? Que cherchait-elle à faire ? Isaac ne la connaissait pas en fond en comble mais trouva son comportement fort bizarre, la dernière fois elle n'avait pas hésité à le frapper à la zone sensible chez les hommes et là non, elle plaque sa main contre sa peau la glissant sous son tee-shirt tout en essayant d'avoir le contacte de sa bouche contre la peau d'Isaac. Celui-ci avait dû mal à ce concentrer, Derek lui avait dit qu'il ne pouvait tomber amoureux d'une fille en étant ce qu'il était, c'était bien trop dangereux pour elle et pour leur bande. Isaac serra les poings et releva la tête vers le ciel et en empêchant de grogner il réussi a dire "Roxanne, je suis désolé, je ne sait pas ce qui m'a prit et je ne voudrait pas passer pour un condescendant soupe-au-lait mais... il est temps pour moi de vous souhaiter bon vent.." Il était pleinement conscient qu'il avait été ridicule à un point inimaginable. Mais il préférait passé pour un crétin et partir vite fait d'ici pour s'empêcher de faire quelque chose qu'il pourrait regretter. Il lui fit un léger signe de la main pour ne pas trop s'attarder et tourna les talons tout en fermant les yeux pour cache sa déception et a rage qu'il avait d'avoir été aussi con mais il lui devait, pour sa survie, il ne s'en remettrait jamais si il venait à la blesser car il se l'avoua, il était raide dingue de cette femme et comme on dit, le coup de foudre ça se commande pas ni se contrôle....