Derek & Céleste

« Je veux cacher la vérité, je veux m'abriter, mais avec la bête à l'intérieur, il n'y a nul part où se cacher » ► DEMONS- Imagine Dragon

Chaque fois que je refermais les yeux, mon cerveau semblait être programmé pour me faire repasser ce film douloureux qui s'était enregistré il y a quelques jours. Je sentais encore le roulement sur le plancher provoqué par la tête de ma paternelle ainsi que de mon plus jeune frère est cette image dégoûtante. Je venais de faire face à mon pire cauchemar une nouvelle fois et sans même pouvoir y arriver, mon cerveau ne voyait que ces images de ma famille réduite à néant pour l'éternité. En fait, je ne semblais pas réaliser encore l'importance de la question, mais c'est sûrement à cause du fait que j'avais été prise d'un train et de quelques autobus afin de me rendre de nouveau dans le véritable chez moi. J'avais réussi à me cacher dans tous les endroits que j'avais fréquentés depuis les derniers jours et par chance, car encore hier des membres de lycan de l'Alaska s'étaient présentés dans le train que j'avais emprunté. J'étais pourchassé et sincèrement je me sentais comme une voleuse ou pire, une meurtrière a la fuite. Balançant à la poubelle une perruque rousse que j'avais portée pendant mon voyage, je ne pouvais garantir ma sécurité malgré toute la distance que j'avais parcourue. Dans les toilettes de la gare, je retirai de mon sac une nouvelle perruque blonde et sortis mes verres de contact bleus afin de les enfiler. Du maquillage qui changeait totalement mes traits, je ressemblais à une de ces femmes douce et délicate, ce qui ne semblait pas allé avec mon caractère du moins. Retirant mon chandail pour ensuite enfiler un nouveau. '' Il faut ce qu'il faut pour survivre... "' Les mots que mon père m'avait dits avant de déménager en Alaska. Soupirant de désinvolte, je sortis des toilettes en vitesse et passai à deux doigts d'éclater la porte de la salle dans le visage d'une dame. Me retournant guère, je poursuivis mon chemin jusqu'au stationnement. Bon voilà, trouvons Charlie à présent! Qu'elle voiture est la nôtre?

C'est en arrivant devant la maison que la précisons se faisait ressentir. Là où mes nerds devinrent douloureux, mon cœur lourd et triste par cette plaît qui se rouvrit une nouvelle fois. Je sentais cette fois une douleur plus vive, plus brûlante que la dernière fois et Dieu savent comment j'ai souffert par la mort de ma mère ainsi que d'un de mes frères. J'étais à présent seule dans cette ville, seule dans cette maison qui inspirait les souvenirs heureux de mon enfance. Mais malgré ce bonheur que j'avais eu autrefois, cela semblait encore plus lourd que j'aurais imaginé. C'est en débarrant la porte que je sentis cette vague de solitaire qui semblait prendre par en moi. J'en avais pas déjà assez? Pourquoi avoir cette vague de culpabilité, cette solitude qui allait me ronger jusqu'à l'arrivée de Nathan... Enfin, s'il survit...

Retirant mon foutu déguisement de catin, je ne pus m’empêcher de sortir de cette demeure qui allait devenir ma tombe, mon domaine et ma tristesse... Mais que faire de toutes ces chambres? Pour l'instant, j'avais encore plus à craindre. Le soleil s'était déjà couché et j'avais opté pour des vêtements simples. Jean skinny bleu foncé délabré sur le devant ainsi qu'une camisole blanche et mon manteau féminin noir en faut cuire. C'est en marchant jusqu'à la forêt que je me surpris moi-même à reconnaître le chemin d'autrefois. Comme si j'étais venu il y a peu, je me retrouvais nez à nez avec cette demeure noyé autrefois par les flammes. Quand je fermais les yeux je revoyais les flammes qui emprisonnaient la maison et je me ressentais une nouvelle fois les brûlures à mes mains en essayant d'aider les personnes allaitantes dans le creux des flammes. Observant mes paumes, ce dernier ne semblait avoir rien eux, mais sincèrement, je sentais cette douleur atroce qui avait brûlé ma peau jusqu'à mes coudes. Grâce à mon sans des lycan, cela s'était cicatrisé, mais il y a des blessures qu'on ne peut guérir totalement. Il était aujourd'hui le seul que je connaissais dans le coin et malheureusement, je n'avais guère eux le temps de lui présenter mes excuses. Bras croisés sur ma poitrine, une de ces têtes d'enterrement, je m'avançais vers la porte d'entrée. Je pouvais le sentir, il était ici et c'est avec hésitation que je frappais avec prudence. Allait-il me reconnaître? Et puis, peut-être qu'il m'en veut de pas lui avoir donné de nouvelles depuis notre déménagement... En pinçant les lèvres, je mordais l'intérieur de ma joue pour m'empêcher d'exploser en sanglots devant lui... Quoiqu'il m'ait déjà vu dans tous mes états avec toutes ces années d'amitiés...  ► BAUDELAIRE

Derek & Céleste

« Je veux cacher la vérité, je veux m'abriter, mais avec la bête à l'intérieur, il n'y a nul part où se cacher » ► DEMONS- Imagine Dragon

C'était plus que douloureux. Voir cette maison autrefois remplit de rêve et d'espoir totalement vide de vie. Tout ce que nous avions vécu, semblait envolé, disparut dans un épais et énorme brouillard qui n'a fait que disparaître les traces de notre venue. C'était comme si cette demeure avait été abandonner par toute trace humaine, mais la poussière elle en'a profité pour s’installer confortablement. C'était totalement stupide, mais on dirait que je ressentais la présence de ma mère, mon père et tous mes frères morts. Je ne pouvais rester ici plus longtemps. À mon plus grand étonnement, je me rappelais du chemin dans la forêt, plonger dans mais penser la plus obscure, je me rendais compte que plus le temps passait, plus j'étais à présent livré à moi-même. Certes j'ai quand même 22 ans, mais je n'ai jamais désiré perdre tout ce que j'avais, mon trésor le plus cher était maintenant vide de son coffre noir. C'est en arrivant devant le manoir des Hale's que je vis que cette demeure aussi semblait comme la mienne. Vide de tout, trop grande pour une seule personne et qui autrefois grouillait de vie.

Je pouvais entendre les coups résonnés à l'intérieur. J'entendais le son vide de ce bois autrefois consumer par les flammes de l'intérieur. Bras croisé sur ma poitrine, je pouvais sentir le froid m’apporter un frémissement terrible qui me déchirait le long de ma colonne vertébrale. Puis ce n'est pas, lourd, mais présent. Pendant un simple instant j'avais cru que la demeure avait été livré à elle-même, mais c'est là que je me trompais. C'est en ouvrant la porte que je levais les yeux vers lui. Une mèche de cheveux bouclés tomba de mon épaule afin de venir se loger devant moi. C'est en entendant mon nom de ces lèvres que je souris en coin. Certes, nous avions bien changé, moi davantage vu le changement d’apparence qui s'était développé depuis l'incident. Autrefois moi qui semblais à une gamine, je faisais aujourd'hui mon âge et disons que j'avais également beaucoup développé. Par contre, Derek lui, avait vieilli afin de faire son âge, mais il a toujours semblé à ce qu'il est. Assez carrés, costaux et surtout bien mystérieux avec son regard ténébreux. C'est en une voix délicate tout au fond, féminine, mais solide que je lui répondis "' Salut Derek... '" Je ne savais pas trop quoi dire et c'est en baissant mon regard éteint, triste pour le remonter légèrement lustré, mais plus solide. J'avais toujours eux cette difficulté avec l’orgueil qui régnait en moi. Après l'avoir regardé un certain temps, mon regard dans le sien, je vins par réflexe comme dans le bon vieux temps, le prendre dans mes bras par amitié. En fait, je crois que j'en avais seulement bien besoin de savoir que malgré ce qui arrivait, je connaissais quelqu'un dans cette ville et surtout que j'avais toujours été comme ça. En me retirant, je lui dis en un sourire et comprenant que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas donné de nouvelles à mon ami d'enfance, autrefois mon meilleur ami "' Eut... je suis désolé... Comment vas-tu? ''

Comment vas-tu? Non mais! Sérieusement, que dire à une personne que tu tenais autrefois et encore aujourd'hui, mais que tu n'as guère donnée de nouvelles depuis un certain temps? C'était la première chose qui m'était venu en tête, comment allait-il? Malgré le temps, malgré les événements, malgré... tout! J'avais tant à lui dire, mais il y avait tellement de choses que rien ne voulait sortir. Mon départ brusqué par mon père, l'Alaska, la meute de là-bas, ceux à qui j'ai dû infliger une telle souffrance que j'en fais des cauchemars la nuit, ce désir que tué, la mort de ma famille au grand complet, la souffrance, les chantages et les violes que j'ai dû endurer et la perde de tout ce que j'avais en croyaient démarré une nouvelle vie dans un endroit qui a semblé être mon pire cauchemar... j'avais tant à lui dire, sauf que malgré l'absence, je voyais dans ces yeux qu'il avait changés......  ► BAUDELAIRE