a kiss with a fist is better than none Attendre. Il n’en avait que faire d’attendre. Il avait déjà trop attendu dans sa cage, tout seul. C’était son heure maintenant. L’heure de tout détruire et de ne rien laisser derrière lui. Mais il pouvait bien être patient encore un peu. Se venger en douceur. Faire tourner en bourrique les gens qui l’ont fait souffrir. Les voir même se donner la mort sans son aide physique était un scénario qu’appréciait beaucoup le diable. Mais il ne voulait pas attendre un siècle de plus. Il voulait que tout cela prenne fin rapidement. Qu’il puisse enfin jouir de sa libération. Profiter de son statut de roi des Enfers. Recadrer un peu ses enfants à la dérivent qui courent droit à leurs pertes. Lucifer avait du boulot. Il sentait déjà venir l’épuisement de tant de travaille. Etirant ses jambes par-dessous la table, il observait avec un certain dégoût mélangé à une rancune profonde le café qu’une mortelle venait de lui apporter en lui conseillant d’attendre un peu pour éviter tout problème. Il prit la tasse entre ses doigts, nullement blessé par la chaleur qu’elle produisait. Cette chaleur lui faisait même du bien. Cela le calmait et finalement, lorsque le café fut froid et toujours intacte, il le reposait sur la table et se levait pour partir. La meilleure partie de la journée approchait mais ne venait pas assez rapidement pour lui. Une fois loin de tous les regards innocents et naïfs, il déployait ses ailes, grimaçant à la vue de leurs mauvais états même si cela au fond, lui rappelait douloureusement les souvenirs de sa chute et décollait rapidement, laissant une traîné de brûlé là où ses ailes avaient claqués contre le sol. Vestige de son passage.
Comme allait être le reste de cette planète lorsqu’il en aurait fini avec elle. Il s’y voyait déjà. Là où il y avait eu de la vie avant, il n’y aurait plus rien. Rien que des pleurs, des cris, de la souffrance et du sang. Plus aucune herbe ne pousserait. La terre serait brûlée et craquerait sous les pas des hommes qui ont réussi à survivre au passage de Satan. Rien que d’y penser, il sentait son pouvoir depuis longtemps retenu, bouillonner dans les veines de son hôte. L’archange déchu avait tant envie de laisser son pouvoir se déverser sur ses âmes en peine et sans intérêt que son Père nommait ses enfants. Mais il savait que son hôte ne tiendrait pas à une telle libération de pouvoir et tant qu’il n’avait pas l’acceptation de Samuel pour posséder son corps, il devait faire attention avec celui qui se nommait autrefois Nick. Tiens, Samuel … Se posant sur le sol de ce hangar abandonné, il ne lui fut pas très dur d’appelé son enfant qui contrôlait à l’heure actuelle le corps du chasseur. Le Diable attendit encore, comme s’il n’en avait pas accès d’attendre quelque chose qui au final ne mit pas longtemps à venir. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors que son fils apparût devant ses yeux. Un sourire qui n’avait rien de gentil mais où perçait une certaine fierté. Levant les yeux vers le plafond, toutes les lumières qui éclairait l’endroit éclatèrent les unes après les autres avant de finalement, plongé les deux forces démoniaque dans les ténèbres. Les ténèbres. Ils connaissaient tous les deux. Mais Lucifer faisait une démonstration de sa force seulement pour Samuel qui était derrière et qui regardait, impuissant. Il voulait l’impression, lui montrer que luter ne servait à rien. Laissant ses ailes s’enflammer du feu des Enfers, ce furent la seule éclairation dans ce hangar sombre. Ses quatre ailes avaient toute la place de se déployer à leurs maximum, de goûter à cette libération de mouvement qu’on lui avait interdit dans sa cage, lui apportant une certaine gêne qu’il avait fini par ignorer. «
Bien trop de temps se sont écoulés sans que je puisse te revoir, vous revoir. Narres moi ce qui s’est passé durant mon exile dans cette prison. Je suis tout ouïe à t’entendre. » Fit alors Lucifer en plongeant son regard légèrement doré par sa magie dans ceux, sans vie et entièrement noir de son enfant. Le démon avait raison. Cela fait bien trop longtemps …