Je regardais le plafond de ma chambre d'appartement. Mon cœur battait la chamade. Je dormais mal ces temps-ci et pour cause, le monde pétait un câble monumental. En ville, les démons font des leurs, je le sais, je le sens et les esprits me le font clairement savoir. Ils entrent dans mes songes et me font sortir de mes rêves en me forçant à voir la réalité. Et si ma mère et les autres membres de ma famille revenaient à la charge ? Je ne sais clairement pas quoi faire. Je me met assise. Mon cœur bat toujours rapidement, je me lève, tremblante, j'ai peur. Je ressens cette trouille du plus profond de mes tripes et franchement … ça craint. Je prends mes habits au sol, les met rapidement. Je me dépêche car je sais … « ils » vont revenir … les esprits. Leur apparition me fait toujours peur. Je ne sais pas comment ils vont faire pour communiquer avec moi, en attendant, autour de moi, je ressens un froid très intense, je prend mon sac, enfonce mes pieds dans mes chaussures à talons et cours dehors après avoir fermé l'appartement à clé. Une fois dans la nuit noire, je marche et regarde partout autour de moi. En l'air aussi. Où est il ? Il devrait se pointer là de suite bon sang ! Gabriel … Castiel aussi ne répond pas à mes appels désespérés. J'étais vêtue d'un jean, d'une tunique noire, c'est alors que les ténèbres reviennent une fois encore en moi mais bon sang qu'est ce donc ? La ville elle-même est plongée dans les ténèbres ! Et il n'y a plus personnes … Un éclair et me voilà entourée d'hommes et de femmes … et BAM … Je me réveille en sursaut. Me voilà dans la ruelle, une ruelle animée par le monde. Bon sang ! J'ai encore été somnambule ! Mais par « chance » j'étais habillée. Je crois que je me suis endormie devant la télé, qui s'est certainement éteinte après mon sommeil – oui j'ai mis le programme pour. Ma tête tourne, je soupire. Ma main droite plonge dans ma poche et un scintillement me fait savoir que pendant mon sommeil, je me suis précipitée sur mes clés … bon sang, je ne dois certainement plus trop discerner les rêves de la réalité. Et puis, toute cette tension démoniaque … « Gabriel … où es tu ? J'aimerais que tu sois là … je t'en pries … viens ... ». Je murmure cette envie, cette prière en regardant le ciel étoilé. Quelque chose me fait savoir qu'il est là. Je me retourne et me précipite dans ses bras où je déverse toute ma peur dans des larmes et aussi le bonheur de le retrouver. Je sais que maintenant, je serais en sécurité quoi qu'il arrive

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La peur est dans ma réalité depuis des années, mais là … je crois que je préfère affronter des démons que des esprits, surtout des esprits vengeurs ou frappeurs ! Et puis ceux qui vont avertissent sont d'autant plus dangereux que les autres. M'enfin. Avec mon handicap de somnambule, j'ai atterrie dans une ruelle sombre, froide et surtout déserte. La peur m'avait habitué en un instant et je me suis réveillée avec l'envie de le voir … Gabriel. J'avais peur, terriblement peur. Castiel ne répondait pas à mon appel, il lui était sûrement arrivé une bricole ou alors, il était en mode combat … quoi que, le premier ange vers qui je me suis tournée ici, c'était envers Gabriel. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est lui que j'ai appelé. Gabriel est arrivé en un rien de temps, en une fraction de seconde. Un battement d'aile et je le savais derrière moi. Soulagée, je me suis fondue dans ses bras. Je ne voulais pas qu'il me quitte et qu'il me laisse là seule, en même temps, je sais que ce n'est pas réellement son truc de me laisser seule ! Bien au contraire, il adore non seulement m'embêter quand je suis presque nue, comme il aime me protéger pour devancer Castiel. Enfin bon, me voilà dans ses bras, toute tremblante. Sa main dans mes cheveux me rassure (en plus j'adore ça!), je soupire légèrement, gardant mes yeux fermés, je venais à humer son odeur … un agréable parfum m'envoûtait. Je me calmais peu à peu, pendant qu'il, inquiet, me questionna sur ce qu'il se passait. Je le regarde avec cet air terrorisé : « Les laisse pas m'avoir … que se soit les démons ou les esprits … j'ai peur … ils … je veux dire … les esprits sont venus dans mes rêves et m'ont tiré de mon lit … c'est … j'ai encore … je les ressens encore près de moi. Je crois que j'ai plus peur des esprits que des démons ! ». Je soupire, ferme mes yeux mais me calme peu à peu. Je ne m'étais pas préparée à tout ça, dans ma tête, j'allais être sans doute tranquille, sans qu'on m'embête dans cette ville, hors je me suis certainement trompée … « Faut qu'on bouge, je crains qu'on se fasse avoir … cette ville ne ressemble à plus ce qu'elle était … ». Je regarde partout, repensant à mes élèves, je suis prof' au lycée, j'espère qu'ils vont bien. Et là, je pense à Derek. Mais bon, il doit certainement s'en sortir, il est débrouillard et ne se fera pas avoir par des démons ! Se serait mal le connaître je pense. Je reste donc près de Gabriel, lui prenant la main instinctivement, je ne veux pas le lâcher d'une semelle

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Mon handicap était chiant. Être somnambule et me réveiller quelque part, autre que dans mon lit, c'est assez flippant. J'en ai même fais d de mauvaises rencontres. Enfin bon. J'étais là, seule, dans cette ruelle, je voulais que Gabriel soit là, avec moi. Je pensais à lui et non à Castiel, mon ange gardien de base. Une fois que Gab fut là, je me suis précipitée toute tremblante dans ses bras. Je mù'en voulais d'avoir la trouille, ça ne me ressemblait pas du tout. Mais vraiment. Et pourtant, j'en avais vu des vertes et des pas mûrs, mais je crois que là, ça s'annonce très mal. Si les esprits ont décidé de me hanter, ce n'était certainement pas pour rien? Gabriel décida qu'on s'éclipse et il avait totalement raison. Je ne voulais plus être ici. Je regardais les alentours et Gabriel me balança une petite remarque qui me fait sourire et secouer la tête ... voire même lui taper le torse. Je soupire et hoche la tête.« Oui, rentrons chez moi s'il ter plait ». Contre son torse, je ferme mes yeux et pouf ... me voila dans mon appartement. Je relâche l'archange, désormais, je ne ressentais plus rien, je pense que les esprits ont suffisamment peur de Gabriel pour rester dans les parages. Doucement, Gabriel me met assise sur mon canapé et me pose deux simples questions. Debout devant moi, il me regardait avec sérieux. Je ne voulais rien boire, alors, je lui pris sa main avec douceur. « Je veux que tu t'assieds à mes côtés ». Je le regarde. Son air sérieux ... je n'en voulais pas, je voulais le Gabriel fou d'avant, celui qui débarque quand je suis dans des postres bizarres comme nue sous ma serviette ... qui se moque de moi ... qui me drague sans prendre de gants ... je voulais ce gabriel là

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J'étais rassurée que Gabriel soit là à mes côtés. Nous nous sommes éclipsés dans mon appartement et bizarrement, aucun esprit avait décidé de faire leur retour parmi nous, je pense que sentir l'aura de l'archange Gabriel leur fiche la trouille et qu'ils ont décidé de me laisser enfin tranquille. Je regardais Gabriel et hochais doucement la tête à sa question «Oui ça va mieux, merci », lui dis-je avec un faible sourire. Je me sentais bien mieux à ses côtés. Tout avait changé, tout devenait complètement fou. Gabriel râlait … ce n'était pas dans ses habitudes. Il semblait parler de Lucifer. Gabriel a toujours voulu être à l'écart des disputes entre ses frères et sœurs, il a toujours aimé son indépendance, mais là, il devra intervenir. Je déglutis et me love dans ses bras, je voudrais que tout redevienne comme avant. Doucement, je lève ma tête vers lui : « Tu veux bien rester avec moi cette nuit ? S'il te plait ? », demande-je. Je ne voulais plus être mesurée au de quelconques esprits, qu'ils me dérangent pendant mon sommeil ou pire ! Que je fasse ma somnambule de première et que j'atterrisse je ne sais où. Avec Gabriel avec moi, je sais que je pourrais dormir en toute sécurité

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J'avais peur avant, maintenant, ça allait mieux. J'étais dans les bras de Gabriel, tout était devenu sombre, noir … les choses étaient devenus différentes. C'était beaucoup plus accélérés et les esprits étaient constamment sur mon dos, c'était assez chiant je dois dire et très effrayant. Surtout quand ils débarquent dans vos rêves et vous fais devenir somnambule et PAF on se réveille dans un endroit qui n'est pas votre lit, mais la présence de Gabriel me rassurait et les esprits semblaient avoir peur de lui. Je voulais qu'il reste auprès de moi. Je restais contre lui, pendant qu'il prend les choses à la légère, ça se voyait qu'il perdait pied, mais qu'il ne voulait pas perdre la face. Je le regardais dans les yeux, lui souriant, il faisait preuve d'un certain courage. Doucement … j'approchais mon visage vers lui, lui déposa un baiser sur la joue et une envie suite a fait que … je me mets à l'embrasser. Je me surpris à trouver ses lèvres douces. Ayant fermé les yeux, je les rouvre subitement et recule rapidement ma tête « Gabriel … je suis désolée … je … j'avais … envie de le faire … pardon … ». Je m'enlève de ses bras, me sentant idiote sur le coup et assez perdue je dois dire … mais que m'était il arrivé ?

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J’en avais envie de le faire. L’embrasser, ici maintenant. Je m’étais enlevée, parce que je pensais avoir été stupide ou je ne sais pas trop pourquoi je l’avais fais ça. Gabriel finit par me dire qu’il attendait ça depuis pas mal de temps. Je le regardais, portant ma main sur ma bouche, le dévisageant sans bouger. Soudain, j’ai capturé ses lèvres sur les miennes, me laissant m’emporter par l’envie. Je continuais avec fougue, me mettant à califourchon sur lui, je tremblais de la tête au pied, c’était étrange, nouveau pour moi ou pas, enfin si je suis en train de rouler une pelle à un ange ! « Gabriel … comment ça se fait que j’ai envie de t’embrasser … ? Comment ça se fait que … j’ai envie de toi ? », lui demande-je doucement. Je le regardais, il avait toujours été là pour moi, comme là ce soir, il était là pour moi, il restera cette nuit et certainement le temps que tout ceci redevienne un peu comme avant. Je ne voulais pas qu’il parte, serais-je tombée amoureuse d’un archange ? Je ne sais pas, car ce n’est pas n’importe quel archange ! C’est Gabriel, le messager de Dieu quand même qu’on parle, cependant, j’avais non seulement eu envie de l’embrasser, mais je sentais mon cœur faire des badaboums dans ma poitrine. Je regardais une fois encore Gabriel pour l’embrasser une fois encore, le prenant dans mes bras avec l’envie de partir avec lui si jamais il voulait s’éclipser

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